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SPORTS - ACTUS

VIP-Blog de sportsactus
  • 284 articles publiés
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  • Créé le : 24/04/2006 07:40
    Modifié : 10/07/2006 16:46

    Garçon (0 ans)
    Origine : suisse
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    Liège-Bastogne-Liège

    24/04/2006 08:28



    Le prince des Ardennes

    Le prince des Ardennes

    Plus d'infos

    Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) est le grand vainqueur de la campagne ardennaise. Après son triomphe dans la Flèche Wallone, il a enlevé Liège-Bastogne-Liège dimanche, en devançant Paolo Bettini et Damiano Cunego. Il devient ainsi le premier Espagnol à remporter la Doyenne.

    Valverde, deux fois. Après la Flèche Wallonne, le prodige espagnol a confirmé son nouveau statut de ténor des classiques en s'offrant Liège-Bastogne-Liège. Une marche de plus sur l'escalier de la gloire et un succès historique à plus d'un titre. D'abord parce que ce type de doublé n'est pas commun. Depuis un demi-siècle, seuls Davide Rebellin (auteur du triplé avec l'Amstel en ouverture en 2004), Moreno Argentin (1991) et Eddy Merckx (1972) ont triomphé successivement sur les deux épreuves lors d'une même campagne. On a connu compagnie plus désagréable et moins flatteuse.

    Ensuite parce que jamais, en 91 éditions, un Espagnol n'avait dompté la Doyenne. A sa manière, Alejandro Valverde fait donc entrer le cyclisme dans une nouvelle ère. Sa victoire marque la confirmation d'une double tendance de ce printemps 2006. La suprématie de la jeune génération, puisque la moyenne d'âge des vainqueurs des classiques, de Milan-San Remo à Liège-Bastogne-Liège, n'excède pas les 25 ans. Un fait rarissime à ce niveau de compétition, où rien ne remplace l'expérience, a-t-on coutume de dire.

    Bettini doublement battu

    L'autre comparaison n'est pas d'ordre générationnel, mais patriotique. Les Italiens, qui guettaient une revanche à Liège, sont encore tombés face à un espagnol. Dans le mur de Huy, mercredi, on n'avait déjà vu que les Ibères, avec Samuel Sanchez dans le rôle du dauphin. Cette fois, le triomphe fut moins collectif, reposant davantage sur le talent de Valverde, mais le cyclisme espagnol est clairement devenu une nation majeure dans les classiques. Ce n'est que la deuxième fois depuis une décennie, après 2003, que les Italiens achèvent le triptyque ardennais bredouilles.

    A ce titre, Paolo Bettini apparait doublement battu. Pourtant très en forme, le Toscan n'a pu redorer ni le blason du cyclisme italien, ni celui de la vieille garde. Au sommet de la côte de Ans, il n'a rien pu faire au sprint face à Valverde. Sa deuxième place, juste devant son compatriote Damiano Cunego et l'Allemand Patrick Sinkewitz (déjà 5e de l'Amstel et de la Flèche) prouve qu'il est tout sauf fini, mais il lui a encore manqué quelque chose. Pourtant, sa terrible offensive dans la côte du Sart-Tilman, à un peu plus de dix kilomètres de l'arrivée, laissa croire un instant qu'il allait remettre les pendules à l'heure.

    Dans un fauteuil

    A cet instant, l'éternel combattant de la Rabobank, Michael Boogerd, pointait encore en tête en compagnie de Joaquin Rodriguez, le grimpeur équipier de Valverde. Les deux hommes étaient sortis aux 30 bornes. Si souvent battu sur la ligne par un plus rapide que lui, Boogerd avait décidé de tenter le tout pour le tout, de loin. Peine perdue. Il terminera finalement à la 5e place. L'accélération sus-citée de Bettini fit comprendre que ce duo n'irait pas au bout. En un kilomètre, le "grillon" fit tomber l'écart de 45 à 20 secondes. Personne n'avait pu prendre sa roue, pas même Valverde.

    Mais ce ne fut qu'un feu de paille pour Bettini. Trop seul dans la grande ligne droite qui précède la côte de Saint-Nicolas, il dut se relever. Dès lors, le sort de la Doyenne était scellé. Il suffisait à Valverde à ne pas commettre d'erreur dans les deux dernières bosses. Ce fut le cas. L'accélération de Sinkewitz sous la flamme rouge, pas plus que celle d'Ivan Basso, déjà très en jambes à deux semaines du Giro, n'y changea rien. La suprématie du Murcien, dans un fauteuil, dans le sprint final était telle qu'il a pu se permettre de se retourner avant la ligne. Pour constater les dégâts.

    On ne triche pas avec la Doyenne

    Pour le battre, il aurait fallu une course bien plus sélective. Rarement on avait vu autant de prétendants dans un final de Liège-Bastogne-Liège. Il aurait fallu davantage de bagarre du côté de la Redoute ou de Stockeu. Pas sûr, toutefois, que cela aurait suffi... C'était le jour, et même la semaine de Valverde. Les autres appartiennent tous au clan des vaincus, à des degrés différents. Schleck, Basso, Di Luca, Martin Perdiguero, tous présents dans le Top 10, ont tenu leur rang. Alexandre Vinokourov, lui, était trop juste. Distancé dans Sart-Tilman, le tenant du titre a payé cash son manque d'endurance. On ne triche pas avec la Doyenne.

    Et les Français dans tout ça? Eux ne sont pas battus. Juste naufragés. Le premier d'entre eux, Didier Rous, le vieux grognard de Bouygues Télécom, apparait à la 34e place du classement. Son coéquipier Pierrick Fedrigo a eu quant à lui le mérite de montrer son maillot tricolore dans la principale échappée du jour (en compagnie de Wesemann, Flecha et une vingtaine d'autres, dont Goubert et Portal), dont il fut l'instigateur. Mais c'est peu. Très peu. Trop peu. Le cyclisme tricolore crache son poumon d'acier. Il nous fait mal.

    Alejandro Valverde a bouclé une semaine fantastique pour lui 
     
    Bettini: "Trop seul"

    Bettini: "Trop seul"

    Deuxième de Liège-Bastogne-Liège dimanche derrière Alejandro Valverde, l'Italien Paolo Bettini (Quick Step) regrette d'avoir manqué de soutien dans le final. Damiano Cunego, de son côté, a retrouvé se smeilleures sensations avant le Tour d'Italie. Les réactions.

    Paolo Bettini (ITA/Quick Step), 2e

    "Je suis resté trop seul comme je le craignais dans le final. J'ai dû utiliser mes cartouches trop tôt mais, si je ne l'avais pas fait, il est probable que Michael Boogerd et Joaquin Rodriguez n'auraient pas été repris avant l'arrivée. J'ai tout de même eu de très bonnes sensations avant le Tour d'Italie."

    Damiano Cunego (ITA/Lampre), 3e

    "Je pense avoir fait une belle course aujourd'hui. Troisième, c'est bien mais j'aurais évidemment préféré gagner. C'est quand même de bon augure avant le coup d'envoi du Giro. Nous sommes beaucoup à être au même niveau, cela annonce un Tour d'Italie très ouvert. Un très bon point, c'est le travail accompli par mon équipe, exceptionnel."

    Patrick Sinkewitz (ALL/T-Mobile), 4e

    "Je suis quand même déçu. C'est un peu frustrant de me retrouver quatrième ici. Après mes deux cinquièmes places sur l'Amstel Gold Race et la Flèche Wallonne, j'aurais adoré monter sur le podium à Liège. Dans la dernière bosse, j'ai peut-être attaqué un peu trop tôt. Mais je me sentais très fort et je n'aime pas attendre".

    Danilo Di Luca (ITA/Liquigas), 9e

    "J'ai commis une petite faute dans la dernière côte, j'ai produit beaucoup d'efforts dans cette côte. Je ne m'étais jamais senti aussi bien à cet endroit de la course, je me suis un peu enflammé. J'y ai laissé des forces pour l'arrivée même si je pense qu'il m'aurait été difficile de battre Valverde. J'aurais pu accrocher le podium. Pour le Giro, je constate que tous les favoris sont à peu près au même niveau."

    Ivan Basso (ITA/CSC), 10e

    "On a cherché à gagner la course mais ni Schleck ni moi ne sommes parvenus à faire la différence. C'était ma dernière course avant le Giro. Quand on est présent dans le final, cela veut dire que la forme est bonne."

     




     

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