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SPORTS - ACTUS

VIP-Blog de sportsactus
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  • Créé le : 24/04/2006 07:40
    Modifié : 10/07/2006 16:46

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    Zoom sur Jan Ullrich

    03/05/2006 07:02



     

     

    Ullrich s'apprête à partir à l'assaut du Giro sans repère... ni forme  (Panoramic)

    L’énigme Ullrich

    Comme on pouvait le pressentir, Jan Ullrich n’a pas fait d’étincelles pour sa course de rentrée. 115e du classement final du Tour de Romandie, le leader de la T-Mobile s’est contenté de faire tourner les jambes. Assez pour le combler de bonheur à quelques jours du Giro.


    Quoi qu’il arrivera au mois de juillet prochain, Jan Ullrich restera dans l’histoire du cyclisme comme un coureur à part. Peut-être pas dans le sens où il l’entendait au départ. Vainqueur à 23 ans et demi de son premier Tour de France, on lui promettait le plus beau des avenirs. Sans doute trop lourd à porter, le coureur allemand ne put jamais supporter ce fardeau, aussi bien pour des raisons sportives que professionnelles. D’abord battu par Marco Pantani puis victime du règne de Lance Armstrong, le leader de la T-Mobile n’a jamais vraiment montré le sérieux nécessaire pendant les phases de transition pour mettre tous les atouts de son côté.

    A quoi joue Ullrich ?
    Enfin débarrassé de son plus féroce adversaire et de quelques problèmes personnels à la fin de l’année 2005, le Germanique avait semble-t-il compris la leçon pour se montrer performant, affronter la nouvelle génération montante et regagner le Tour. Mais non. A croire qu’il prend un malin plaisir à répéter les erreurs du passé. Le marronnier reverdit ainsi à chaque fois qu’on aborde le début de saison. Sa désormais légendaire bedaine est réapparue, comme de coutume, à l’orée de cet acte 2006. Le temps d’effacer son habituel embonpoint, le capitaine de la T-Mobile avait donc programmé son retour à la compétition au Circuit de la Sarthe, début avril, après semble-t-il un important travail en amont à l’entraînement. Cela faisait déjà tard pour une rentrée. Une blessure au genou repoussait encore l’échéance au 25 avril, date du départ du Tour de Romandie ! Pas l’épreuve la plus facile pour choisir de remettre le moteur en route. C’est donc sans aucune ambition et la chevelure garnie et bouclée que Jan Ullrich débarquait à Genève mardi dernier.

    «Un grand succès»
    Son manque de rythme flagrant s’est vérifié sans aucune surprise, avec un débours de 24 secondes concédé en 3,4 kilomètres seulement dès le prologue. La suite ? Pour la première fois de sa vie, Robbie McEwen grimpait des cols alpins en compagnie de Jan Ullrich, relégué au fin fond du gruppetto. Au final, l’Allemand terminait à la 115e place, sur 121 coureurs, à plus de 50 minutes du vainqueur, Cadel Evans. Loin de s’inquiéter, le coureur qualifiait même sa performance de «grand succès» sur son site internet. «C'est un grand succès pour moi d'avoir terminé cette épreuve : mon genou a bien tenu et j'aborde le Tour d'Italie avec détermination afin de monter en puissance et de m'améliorer. J'avais dit dès le début qu'il s'agissait seulement pour moi d'arriver à Lausanne». Et son mentor Rudy Pevenage, toujours en première ligne lorsqu’il s’agit de prendre la défense de son poulain, d’ajouter : «Jan a fait preuve de courage et d'esprit de lutte pour terminer cette course difficile. Peu de coureurs sont capables de cela».

    De plus en plus contesté
    Voilà un discours résolument optimiste qui tranche avec les commentaires dont fait régulièrement l’objet Jan Ullrich. Comme cette remarque de son ancien coéquipier, aujourd’hui directeur sportif de CSC, Bjarne Riis, déclamée mi-avril. «Ullrich n’aime manifestement pas être sur son vélo. Je ne comprends pas pourquoi il a choisi de devenir coureur. Quel gâchis avec un tel talent. Il doit immédiatement se reprendre mais je crois de moins en moins en lui». Ils sont de moins en moins d’ailleurs à miser sur l’Allemand. Plus grave encore, certains n’hésitent pas à montrer du doigt son comportement limite, voire déplacé en matière de professionnalisme. Car pendant que la majorité des coureurs trime sur leur monture pendant dix mois pour gagner leur vie, Ullrich arrive de-ci de-là, commence sa saison fin avril pour partir en vacances dès le mois d’août, installé dans le confort financier qui est le sien dans la formation magenta. Pour quel résultat ?

    Le Giro pour la forme
    «Je ne veux pas prendre en considération la discussion qui a éclaté autour de mes retards de temps. J'ai atteint mon premier grand objectif sans devoir puiser dans mes limites. Je me réjouis maintenant de prendre le départ du Giro dans une semaine à Seraing», coupait Ullrich pour répondre aux critiques. Il ne faudra rien attendre ainsi du coureur germanique sur le Tour d’Italie qui débute samedi prochain en Belgique. Le voir à l’arrivée à Milan serait presque miraculeux. Ullrich continuera d’accumuler les kilomètres, d’essayer de reprendre le rythme petit à petit. Déjà trop tard ? Car pendant ce temps-là, les Valverde, Basso, Cunego, Vinokourov, Landis ou encore Evans n’ont pas attendu le mois de juillet pour se dépenser, faire des efforts, remporter des courses, construire leur gloire et s’affirmer. Qui aura raison ? Il faudra attendre la fin du mois de juillet pour le savoir.





     

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