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SPORTS - ACTUS

VIP-Blog de sportsactus
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  • Créé le : 24/04/2006 07:40
    Modifié : 10/07/2006 16:46

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    Ligue des Champions: retour sur la finale

    19/05/2006 05:59



    Deuxième C1 de son histoire pour le Barça de Puyol et Ronaldinho  (Panoramic)

    Le Barça ne l’a pas volé

    Au terme d’une finale qu’il a globalement dominée, le Barça a remporté la deuxième C1 de son histoire. Une juste récompense pour la formation sans doute la plus séduisante d’Europe et son entraîneur Frank Rijkaard, qui a fait triompher sa philosophie du beau jeu.

    La victoire attendue
    La finale de la 51e C1 de l’histoire aura donc souri au favori logique, le FC Barcelone. Equipe sans doute la plus séduisante d’Europe, héritière de la Dream Team de Johan Cruyff, qui avait décroché la première C1 de l’histoire du club en 1992, la formation catalane a ponctué de la plus belle des manières un parcours européen sans faute (aucune défaite cette saison en Ligue des Champions et meilleure attaque de la compétition). Mais que l’accouchement fut dur pour les hommes de Frank Rijkaard, qui ont longtemps buté sur la solide défense d’Arsenal. Les circonstances de jeu avaient pourtant donné un avantage certain aux Catalans lorsque Jens Lehmann, sorti hors de sa surface, fauchait Eto’o et écopait d’un carton rouge après seulement 20 minutes de jeu. «Je pense que le carton rouge est mérité. C’est difficile à contester», admet Arsène Wenger. «Mais je ne pense pas que cela soit le moment le plus important du match car nous avons bien joué ensuite. Nous avons eu des occasions pour marquer un deuxième but et tant que nous ne le marquions pas, cela restait difficile.»

    Car cette soudaine supériorité numérique ne profitait pas immédiatement au Barça. Obligés de reculer et de courir après le ballon, Thierry Henry et ses partenaires trouvaient même la faille dans la défense catalane lorsque l’attaquant des Bleus déposait le ballon sur la tête de Sol Campbell à quelques minutes de la pause. Nullement découragé par ce coup du sort, le Barça poursuivait son travail de sape. Moins flamboyants que d’habitude, les Blaugrana monopolisaient le ballon et faisaient courir les Londoniens. Une tactique qui s’avèrait payante en fin de match sur deux buts consécutifs de Eto’o et Belletti. «Quand on est rentré aux vestiaires à la mi-temps, on s’est rappelé l’exemple de Liverpool l’an dernier face à Milan. On s’est mis dans l’esprit des joueurs de Liverpool. On s’est dit : “on rentre sur la pelouse et on y va, tant pis si on prend un autre but. Il faut essayer, essayer, essayer.” Et finalement Dieu a bien voulu qu’on l’emporte», confiait un Samuel Eto’o radieux et qui affirmait n’avoir «jamais douté» de la victoire du Barça.

    Le triomphe du collectif
    Malgré sa pléiade de stars et l’attention portée à Ronaldinho, il est intéressant d’ailleurs de noter que c’est grâce à son collectif que le Barça s’en est sorti. Et grâce au coaching gagnant de Frank Rijkaard, grand artisan du retour au premier plan du club catalan depuis deux saisons. Larsson, double passeur décisif, Belletti, auteur du but de la victoire, les changements opérés par le technicien néerlandais ont été payants. «Au Barça, on a une équipe d’une vingtaine de joueurs, et même plus avec certains de la réserve, qui sont au haut niveau», rappelle Samuel Eto’o. «Ce sont les joueurs qui décident de l’issue d’un match. L’entraîneur peut juste remplacer quelques joueurs et c’est à eux de répondre. Larsson a démontré à quel point il était un joueur important pour nous mais je n’oublie pas la prestation de Valdes. Il a joué un grand rôle dans notre victoire, il nous a sauvés devant Henry et en une ou deux autres occasions. Il a grandement contribué à notre succès final», déclarait pour sa part un Frank Rijkaard heureux mais toujours aussi peu enclin à tirer la couverture à lui.

    «Je suis très content de ce succès sur un plan personnel et plus largement pour le club et pour ses supporters. Le Barça a gagné la Ligue des Champions et a rendu heureux ses fans, c’est ce qui compte. Je remercie le Barça de me permettre de vivre cela et de faire partie de ce grand club», confesse celui qui est devenu le 5e homme de l’histoire à inscrire son nom au palmarès de la C1 en tant que joueur (1989 et 1990 avec le Milan AC, 1995 avec l’Ajax Amsterdam) et entraîneur. Pour le clin d’œil, l’ancien sélectionneur néerlandais rejoint dans ce cercle prestigieux le grand Johan Cruyff, l’un de ses inspirateurs, qui n’était pas le moins ému de la victoire du Barça mercredi soir. Auteur du doublé Liga-Ligue des Champions, un an après avoir décroché un autre titre de champion d’Espagne, le Barça est désormais, après la période de domination des Galactiques du Real Madrid, l’incontestable roi d’Espagne et d’Europe. Et vu la qualité de son effectif et les ambitions de son président, Joan Laporta, son règne ne fait peut-être que commencer.


    Thierry Henry et Arsenal sont tombés face au Barça  (Panoramic)

    Arsenal prend date

    Passé en quelques minutes du rêve d’une première victoire en C1 au cauchemar d’une défaite en finale, Arsenal sort groggy de son affrontement avec le Barça. S’ils remettent en cause la qualité de l’arbitrage, les Londoniens voient tout de même dans leur revers des raisons d’espérer.


    Des Gunners amers
    La déception est à la mesure de l’espoir qu’avait suscité le déroulement d’une finale pourtant mal engagée. Réduits à dix après vingt minutes, mais menant au score après un peu plus d’une demi-heure, Arsenal a entrevu la victoire pendant 76 minutes. Avant que le Barça ne vienne tromper Manuel Almunia à deux reprises et ne brise le rêve de la jeune troupe londonienne d’accrocher une première Ligue des Champions au palmarès du club.

    L’ambiance était donc morose dans le camp des Gunners après la rencontre, la déception et l’amertume revenant régulièrement dans les propos des battus du soir. Avec même un semblant de mauvaise foi, compréhensible à chaud, quand Arsène Wenger et Thierry Henry contestent le but de l’égalisation d’Eto’o, inscrit, selon eux, en position de hors-jeu alors que les images montrent le contraire. «Je suis très frustré d’avoir perdu le match et je suis en colère d’avoir pris un but hors-jeu. Vous verrez, si vous entraîner une équipe, que vous jouez une finale de coupe d’Europe, que vous prenez un but hors-jeu et que je vous demande après le match si vous êtes en colère... Vous allez trouver la réponse tout de suite», soulignait le coach des Gunners. «Nous nous sommes battus jusqu’au bout, nous n’avons jamais abandonné. Après une heure pourtant, j’étais mort mais j’ai continué à me battre. Mais quand vous voyez la façon dont on prend le but… C’est difficile», regrettait son avant-centre.

    Au-delà de cette polémique de toute façon stérile sur l’arbitrage, les deux hommes voulaient retenir la belle prestation d’Arsenal. «Tout le monde nous parlait de Barcelone comme de la meilleure équipe d’Europe. On peut le dire aujourd’hui puisqu’ils ont gagné mais nous pouvons être fiers de nous. Nous avions bien débuté le match. A onze contre onze, nous étions meilleurs que Barcelone. Après l’expulsion de Jens, c’est devenu plus difficile. On courait plus après le ballon pour le récupérer qu’autre chose. Mais nous avons ouvert le score et nous avons bien résisté jusqu’au but d’Eto’o. Nous sortons la tête haute, nous n’avons pas à rougir de notre défaite», clamait Thierry Henry.

    Une équipe en devenir
    «Je ne vois pas ce que mes joueurs auraient pu faire de plus. Ils ont été splendides, ils ont joué comme des héros mais ils n’ont pas été récompensés», poursuivait Wenger. Le manageur d’Arsenal veut déjà voir plus loin que cette finale perdue. Lui qui avouait avant la rencontre «s’être senti seul cette saison car mes choix n’étaient pas compris par beaucoup de monde» mais avoir «toujours cru que cette équipe avait quelque chose de spécial», a bien failli réussir son pari : remporter la Ligue des Champions avec une équipe encore en construction et composée de joueurs inconnus il y a quelques mois sur la scène internationale (Fabregas, Hleb, Flamini, Eboué…). A 15 minutes près, la défense des Gunners a failli préserver sa cage inviolée pour la 11e rencontre d’affilée en Ligue des Champions (995 minutes d’invincibilité au total !) et Arsenal aurait pu garnir la vitrine de son flambant neuf Emirates Stadium d’une première coupe aux grandes oreilles. «Nous allons maintenant travailler pour dépasser cette frustration et pour donner envie aux joueurs de revenir jouer une finale de Ligue des Champions. Nous n’avons perdu qu’un match en Europe cette année, à dix contre onze et sur une décision suspecte (…) Nous avons beaucoup de jeunes. Cette équipe s’améliore, elle est très prometteuse», confiait Arsène Wenger plein d’espoir.

    Pour continuer à progresser et pour revenir, pourquoi pas, en finale de la Ligue des Champions, les Gunners auront en tout cas besoin de leur buteur fétiche, Thierry Henry. S’il n’a pas marqué et même manqué deux grosses occasions, le Frenchy a beaucoup couru pour récupérer un ballon insaisissable ou presser la relance barcelonaise et a constamment encouragé ses jeunes partenaires. Une combativité qui fait plaisir à voir pour les fans des Bleus à trois semaines de l’ouverture de la Coupe du Monde. Courtisé par… Barcelone, l’ancien Monégasque n’est pourtant pas sûr de rester à Londres la saison prochaine. S’il n’a rien dévoilé de ses intentions, Arsène Wenger, lui, a déjà annoncé qu’il règlerait la question de l’avenir de son attaquant avant son départ pour la Coupe du Monde. «Nous avons besoin de lui pour continuer de progresser. Il a une influence très importante sur ses coéquipiers et il peut nous aider à devenir une grande équipe, qui compte en Europe.» Un peu comme le Barça en somme…






     

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