Loris Capirossi (Ducati Corse) : "Je me sens en super forme. J'ai vraiment confiance en le moto et en les pneus. Je vais avoir besoin de Ducati et de Bridgestone en Turquie car je ne connais rien de la piste ! Je m'étais blessé l'an dernier en Australie et j'étais chez moi pour cette course. Depuis, j'ai vu la course peut-être 20 fois à la télévision pour essayer de comprendre quelque chose de la piste. Ça m'a l'air d'être un bon circuit, ce qui est génial car certains d'abord faits pour la F1 ne marche par pour la moto car ils ont trop de virages courts."
Sete Gibernau (Ducati Corse) : "Nous avons fait un bon test le lundi après le grand prix, au Qatar, car nous avons solutionné le dribble qui affectait la moto."
Dani Pedrosa (Repsol Honda) : "Je me rappelle avoir une course difficile en 2005. Là, il faudra que je prenne un bon départ. Je me rappelle aussi des problèmes avec le pneu avant en course, qui s'usait plus que prévu que le côté gauche. Il y des sections vraiment lentes. Je pense que c'est parce que le tracé a été dessiné en pensant à la Formule 1, mais il n'a pas mas en général."
Nicky Hayden (Repsol Honda) : "La Turquie ne ressemble à aucun autre circuit. Il faut être prêt pour tout ! Il y a plusieurs changements d'altitude qui forcent à trouver le bon compromis avec la moto pour qu'elle travaille bien dans les virages à fond et ceux en dévers. Le virage 1 est incroyable et le 11, un droite en 5e, est l'un des meilleurs que j'ai jamais vu en MotoGP. Je n'aime pas trop la dernière partie, car c'est peu lourd pour les motos de MotoGP, mais le reste ça va."
Valentino Rossi (Yamaha Factory) : "Qatar a été comme le début de mon championnat, et nous avons encore besoin de viser la victoire. Istanbul n'est pas l'un de mes tracés favoris et nous avons passé un moment difficile l'an dernier car nous avions déjà gagné le titre et n'étions pas focalisé à 100%. Et puis, nous avions des problèmes de set up. Nous ne savons pas comment la moto réagira ici cette fois. J'espère que nous n'aurons pas de problèmes de vibrations. Il y a des virages rapides fantastiques. Si la moto est bien, ça pourrait être génial."
Colin Edwards (Yamaha Factory) : "Je n'étais pas tombé amoureux de la piste en octobre dernier car j'étais occupé à adapter mon style de pilotage et ça ne m'avait pas rendu la vie facile. Cette fois, mon style est au point mais nous avons quelques problèmes avec la moto. Il faudra voir. Jusqu'à présent cette saison, nous avons été forts en essais, à part avec les pneus de qualif, mais en général notre rythme de course est bon."
Alex Hofmann (Ducati d'Antin) : "Je n’ai jamais roulé à Istanbul, car, l’année passée, je m’étais blessé au pied au Japon et j’avais dû par la suite perdre quatre courses dont celle de la Turquie. Bien entendu, j’ai vu la course à la télévision et je suis convaincu que le circuit me plaira."
Jose Luis Cardoso (Ducati d'Antin) : "La vérité est que tout le monde dit que ce circuit est très beau et technique. De ce que j’ai pu voir à la télévision et des caméras 'on-board', le tracé me parait vraiment beau et je suis sur qu’il me plaira."
Randy de Puniet (Kawasaki Racing) : "Nous avons atteint un bon niveau avec la moto à Jerez et au Qatar, mais la chance était contre nous et je n'ai pu finir aucune des courses. A Istanbul, ma priorité est donc est de voir le drapeau à damier et marquer mes premiers points en MotoGP."
Nicolas Goubert (Michelin Moto, directeur) : "L’implantation du circuit d’Istanbul est réellement excellente. Il comprend tous les types de courbes ainsi qu’un nombre important de montées et descentes. Il est également assez symétrique et tout à fait différent de l'autre nouveau circuit sur lequel nous nous sommes rendus l'an dernier. Même s'ils ont été dessinés par le même architecte, Shanghai et Istanbul sont aux antipodes l'un de l'autre. Il s'agit d'un authentique circuit de pilotage où les pilotes semblent prendre beaucoup de plaisir. Un bon pilote peut y faire la différence et c'est ce que nous apprécions. L'an dernier, lors des premières séances d'essais, nous avons vu de nombreux pilotes manquer leur repère de freinage, ce qui tend à suggérer qu'Istanbul n'est pas un circuit facile à appréhender.
Le virage N.11 négocié à très grande vitesse a fait couler beaucoup d'encre l'an dernier. Il est incontestablement très impressionnant pour les pilotes, mais pas aussi exigeant qu'il n'y paraît pour les pneumatiques. La vitesse de passage y est si élevée que les pilotes ne prennent pas un angle extrême, et qu'ils ne sollicitent que peu les gaz en négociant la courbe. D'un point de vue des pneumatiques, le triple gauche des virages 7 et 8 s'avère plus critique car les pilotes restent sur l'angle très longtemps, avec pour effet d'augmenter de façon conséquente la température des pneus."