Plus d'infos

Fernando Alonso (Renault, pole position) : "Ce fut une bonne bagarre avec Kimi [Räikkönen] et Giancarlo [Fisichella]. C'est un résultat finalement assez normal car nous avons été pratiquement les plus rapides tout le week-end. J'avais plus ou moins de grip, mais c'était la même chose pour tout le monde. Il faut terminer le travail dimanche. L'équipe continue de bien développer cette voiture. Je suis vraiment très fier d'elle."

Giancarlo Fisichella (Renault, 2e) : "J'adore Montréal et je suis ravi de cette performance. J'espère que nous aurons une bonne stratégie en course. Il faisait très chaud aujourd'hui et il devrait en être de même dimanche. Peut-être y aura-t-il moins de grip en début de course mais ça devrait aller à partir du milieu de course."

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Les pneumatiques Michelin ont été parfaits, à la fois en ce qui concerne leur performance sur un tour et leur constance sur les longs relais, hier et aujourd'hui. Ce circuit ne nous a pas souri ces deux dernières années et nous espérons pouvoir mettre un terme à cette mauvaise série avec un bon résultat."

Denis Chevrier (Renault, responsable d'Exploitation moteur) : "Nous sommes ravis de nos positions au terme des qualifications, surtout parce qu'elles n'ont pas nécessité de compromis au niveau de notre stratégie. Nous avons passé les essais libres à évaluer nos pneumatiques et à ajuster l'équilibre aérodynamique des voitures, tout en effectuant les vérifications habituelles sur les moteurs RS26. Les qualifications ont montré que nous étions compétitifs en vitesse de pointe et que nous nous sommes bien préparés pour cette course."

Kimi Räikkönen (McLaren, 3e) : "J'étais plus content de ma voiture ce matin. Là, elle était bien mais pas suffisamment rapide. On a un peu changé la voiture pour la course. Il va falloir attendre pour voir. J'espère que je serai plus proche des Renault que ces dernières courses."

Juan Pablo Montoya (McLaren, 7e) : "J'ai attaqué un peu trop dans mon dernier run et j'ai fait une erreur à la chicane. Sans ça, j'aurais été en 2e ligne avec Kimi."

Michael Schumacher (Ferrari, 5e) : "Nous ne pouvons être contents du résultat, surtout du point de vue de la situation au championnat. Nous souffrons toujours d'un manque de grip. Cela pourrait être dû à la voiture, aux pneus ou au set-up. A l'instant, nous n'en sommes pas sûrs."

Felipe Massa (Ferrari, 10e) : "Nous ne sommes pas parvenus à trouver l'équilibre ideal et nous manquons de grip, spécialement dans le premier tour rapide."

Ross Brawn (Ferrari, directeur technique) : "Le résultat est pire qu'attendu. Nos voitures ont de très bonnes vitesses de pointe et nous tenterons d'en tirer le meilleur parti."

Nico Rosberg (Williams, 6e) : "Mon ingénieur m'a demandé de laisser suffisamment de place entre moi et Mark [Webber] pour ne pas le gêner. Je ne l'ai pas fait. J'ai oublié."

Mark Webber (Williams, 17e) : "C'est vraiment rageant. La voiture était assez rapide pour aller en 2e session. On peut avoir du trafic par-ci par-là mais c'est dommage que Nico n'ai pas regardé dans ses rétros."

Jenson Button (Honda, 8e) : "Je suis plutôt content de cette qualification, même si cette 8e place n'est pas celle que j'espérais. Mais deux voitures dans le top ten c'est un bon résultat. Les pneus Michelin fonctionnent parfaitement et nous n'avons utilisé qu'un seul train. Notre objectif est de placer les deux voitures dans les points."

Rubens Barrichello (Honda, 9e) : "Nous étions vraiment à la limite lors de la première session de la qualification, car Rosberg m'a gêné. Sinon la séance a été plutôt calme. J'ai tiré le maximum de la voiture et j'espère que nous pourrons atteindre notre objectif qui est de marquer des points demain."

Christian Klien (Red Bull, 12e) : "La 12e position, ça va. C'est important de finir, et partir seulement quatre rangs derrière une place potentielle valant des points n'est pas si mal."

David Coulthard (Red Bull, 16e) : "J'ai eu beaucoup de survirage tout le week-end et je ne peux tout simplement pas prendre de vitesse dans les virages. C'est là que l'on perd de la vitesse. Nous ne pouvons rien changer sur la voiture maintenant, seulement des ajustements d'ailerons."

Christian Horner (Red Bull, directeur sportif) : "La différence en temps entre la 12e position de Christian et un top 10 est plus petite qu'un clignement d'oeil. C'est très serré en milieu de grille."

Jacques Villeneuve (BMW, 11e) : "La piste est montée en température et nous avons perdu l'équilibre de la voiture. C'est très décevant. Nous allons être au milieu du paquet au premier virage."

Nick Heidfeld (BMW, 13e) : "La voiture a été affectée par un gros changement d'équilibre, et a été à chaque différente à chaque sortie aujourd'hui. Dans mon dernier tour, j'ai eu du survirage, spécialement dans le premier secteur."

Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : "Nous voulions avoir les deux voitures dans le top 10. Jacques l'a manqué pour 18 millièmes de seconde et Nick 7 pour centièmes."

Tonio Liuzzi (Toro Rosso, 15e) : "Une nouvelle bonne qualification pour moi. Tout est allé dans la bonne direction depuis vendredi. J'aurais peut-être pu avoir une chance d'intégrer la dernière partie de la qualification mais une Red Bull sortait des stands quand j'arrivais, et j'ai été un peu bloqué."

Scott Speed (Toro Rosso, 18e) : "Pour diverses raisons, nous avons eu plus de survirage que dans les autres sessions. La voiture était complètement différente car elle glissait beaucoup. Mes pneus étaient meilleurs dans le second tour lancé mais dans mon second run j'ai dû lever le pied car Button m'a retenu."

Tiago Monteiro (Midland, 19e) : "Comme je l'avais dit dans la semaine, ce n'est pas le meilleur type de circuit pour notre voiture, je ne suis donc pas surpris par le résultat. Mon second run paraissait pas mal dans les deux premiers secteurs. J'étais en avance de 0.6 sec, mais j'en ai perdu la plupart dans le secteur final."

Christijan Albers (Midland, 20e) :"Pas une journée géniale pour nous. Nous avons vraiment du mal à trouver le set-up correct. Le côté positif, encore une fois, c'est que j'ai beaucoup de pneus pour la course."

Takuma Sato (Super Aguri, 21e) : "Je suis un peu déçu de mon tour. Je m'attendais à être plus proche de nos rivaux ce week-end."

Franck Montagny (Super Aguri, 22e) : "Nous avons bien avancé sur la voiture depuis hier et je suis assez content du set-up. Ça ne va pas être facile pour nous dimanche mais j'aime le circuit et la voiture y est assez sympa à piloter. Au moins n'est-ce pas trop dur de la garder sur la piste."

 

 

 

L'écurie championne du monde s'est livrée à une démonstration en plaçant Fernando Alonso en pole position devant Giancarlo Fisichella, samedi, à Montréal.

Très à l'aise depuis le début du weekend, la R26 n'a jamais semblé en difficulté, sur le tracé glissant de Montréal. Alonso qui n'a pas terminé ses deux dernières courses,ici à Montréal (2004 et 2005) , tentera de remporter sa sixième victoire de la saison.

Et s'il craignait, en arrivant au Québec, les Ferrari de Schumacher et Massa, le champion du monde en titre doit plutôt être satisfait de constater que son voisin, sur la grille, n'est autre que son équipier.

Dans les toutes dernières minutes en effet, le pilote italien est venu arracher, des gants de Raïkkönen (McLaren), le deuxième temps. "Je suis vraiment heureux de cette deuxième place, confie Fisichella. Comment ne pas être ravis de nos performances. Maintenant le but c'est quand même de gagner !"

"Nous sommes très compétitifs"

Alors qu'il pouvait craindre Schumacher mais aussi Raïkkönen, Fernando Alonso devra peut-être tout simplement se méfier de son camarade d'écurie. La facilité des R26 sur le tracé de Montréal, comme sur bien d'autres circuits continue d'impressionner l'ensemble des observateurs, sauf peut être le pilote espagnol. "Nous sommes très compétitifs depuis notre arrivée, ici, confie Alonso. Ce qui est rassurant c'est que l'équipe continue de développer la voiture pour chaque course. Demain ce sera dur. Ferrari était notre rival. Mais après cette qualification il est clair que nous sommes mieux armés."

La confiance règne donc au sein de l'écurie française et l'on voit mal qui sera en mesure, en course, de venir contrecarrer les desseins de Renault et ses pilotes.

Raïkkonen qui a longtemps cru pouvoir partager la première ligne avec Alonso ne se voilait pas la face après la séance chronométrée. "C'est un résultat encourageant, glissait-il de sa voix douce. Mais la voiture n'était pas assez rapide, malgré quelques modifications dans les réglages. Mais il me semble que la voiture s'améliore, alors j'espère me battre pour la victoire.".

Schumacher à la peine

Pour cela Raïkkönen, comme les autres, devra garder sa monoplace en piste. Et ce n'est pas la moindre des choses, car entre les essais libres et la qualification, les écarts de trajectoire et les chicanes court-circuitées ont été légion. "Les conditions de piste ont beaucoup changé, explique Fernando Alonso. Il fallait donc être vigilant. Mais c'est la même chose pour tous."

Parmi les bonnes surprises de cette séance chronométrée, il convient de mettre en exergue la quatrième place de Jarno Trulli (Toyota), premier pilote chaussé en Bridgestone. Il devance M.Schumacher (Ferrari) dont les excursions hors piste et les blocages de roues ont été anormalement nombreux. Massa est lui classé 10e. Les Ferrari ne sont pas au mieux, même s'il faudra attendre le premier tiers de la course, pour appréhender les stratégies des uns et des autres.

Au rayon des déçus, on trouve les BMW de Villeneuve et Heidfeld dont les prestations en essais libres sont apparues encourageantes... et puis en qualification les pilotes n'ont pu franchir la barrière de la session 2.

Webber en colère

Mais la plus grosse déconvenue est arrivée de chez Williams. Mark Webber partira en 17e position ! Et l'Australien était colère: "C'est vraiment rageant. La voiture était assez rapide pour aller en 2e session. On peut avoir du trafic par-ci par-là mais c'est dommage que Nico n'ai pas regardé dans ses rétros."

Il aura donc du mal à voir la bataille des hommes de tête. Et celle-ci s'annonce farouche. Alonso qui craignait Ferrari aura sans doute Raïkkönen à l'oeil mais aussi Fisichella. L'Italien pourrait bien être le rival numéro de Fernando Alonso qui partira avec l'envie de creuser l'écart, un peu plus encore, avec M.Schumacher, mais aussi et surtout le souhait de signer son premier succès en terre canadienne. Ce qui constituerait sa 6e victoire de la saison, la quatrième consécutive. La plus belle des campagnes de publicité pour Renault, outre-Atlantique