Libres 1 et 2 : déclarations
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Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après les essais libres 1 et 2 du Grand Prix du Canada, vendredi, à Montréal.
Robert Kubica (BMW, 1er des libres 1 et 1er des libres 2) : "Nous avons fait deux long runs, qui ont été plutôt bons. L'allure est bonne, avec des chronos rapides et constants."
Nick Heidfeld (BMW, non-chronométré et 9e) : "En plus des meilleurs temps de Robert [Kubica], Jacques et moi avons fait un top 10. L'équilibre de la voiture n'est pas encore parfait, et elle a été difficile à piloter. J'ai du stopper en libres 2 à cause d'un problème mécanique avec la palette du changement de rapports."
Jacques Villeneuve (BMW, non-chronométré et 10e) : "la voiture est rapide mais un peu difficile avec peu d'appui."
Fernando Alonso (Renault, non chronométré et 2e) : " Tout s'est bien passé pour moi. L'adhérence du circuit était mauvaise, comme toujours le vendredi à Montréal, mais il s'est amélioré progressivement et continuera dans ce sens, ce que nous avons intégré dans nos réglages pour le reste du week-end. Le seul problème que nous avons connu était une mauvaise stabilité de freinage, mais cela s'explique également par le temps d'adaptation nécessaire au comportement de la voiture à ce niveau d'appui aérodynamique et à ces niveaux d'adhérence faibles. Globalement ce fut malgré tout une bonne journée."
Giancarlo Fisichella (Renault, non chronométré et 6e) : " J'ai ressenti de bonnes premières impressions lors des séances d'essais d'aujourd'hui. Les niveaux d'adhérence sont globalement très faibles, ce qui a compliqué notre tâche d'évaluation des différents réglages en raison d'un comportement changeant. Cependant, l'équilibre de base de la voiture semble bon, et la performance des pneumatiques encourageante. Je pense que nous pouvons être compétitifs ce week-end."
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'ingénierie) : "Comme nous nous y attendons à Montréal le vendredi, les niveaux d'adhérence étaient faibles, mais malgré cela l'équilibre général de la voiture est ok. Nous n'avons pas connu de problème particulier aujourd'hui et nos vitesses en ligne droite sont compétitives. Jusque-là, ça va !"
Denis Chevrier (Renault, responsable d'exploitation) : "C'est un circuit que nous connaissons bien des années précédents, et nous avons pu réaliser notre programme normal d'un vendredi, évaluant la performance du moteur sur ce circuit avec une voiture à faible charge aérodynamique. Comme toujours à Montréal, la direction du vent est un paramètre que nous devons prendre en compte pour le choix de nos rapports de boîte de vitesse, et ce fut d'ailleurs le cas aujourd'hui avec un fort vent de dos dans la principale ligne droite. Le moteur de Giancarlo réalise ici son second week-end de course, alors que celui de Fernando prend le départ de sa première course et a devant lui un cycle exigeant. Les feuilles de temps sont toujours aussi difficiles à lire le vendredi, mais nous avons posé de bonnes bases de travail pour la suite du week-end."
Michael Schumacher (Ferrari, 4e et 15e) : "Comme d'habitude le premier journée à Montréal : la piste était très glissante et nous avons en particulier souffert d'un manque de grip. Nous n'étions pas suffisamment rapides et nous devons étudier les enregistrements pour voir comment progresser. L'écart avec nos rivaux est très grand mais ça peut changer rapidement."
Felipe Massa (Ferrari, 16e et 22e) : "Une journée assez difficile pour nous. Je me suis concentre à étudier le comportement de l'un des deux types de Bridgestone apportés ici. Les conditions de pistes et les temperatures nous ont rendu la vie difficile, un peu moins qu'à Monaco, il y a un mois."
Ross Brawn (Ferrari, directeur technique) : "Nous ne sommes pas parvenus à utiliser les pneus au mieux pour des raisons variées. La piste était très sale et les températures plus basses qu'attendues. Dans un sens, nous nous retrouvons dans la même situation que le mardi du Grand Prix de Monaco, spécialement parce que le type de pneu que nous avons ici est similaire à celui de Monte Carlo."
Kimi Räikkönen (McLaren, non-chronométré et 4e) : "Un très bon début de week-end, tout s'est bien déroulé. C'est trop pour se comparer aux rivaux mais la voiture a bien fonctionné, de suite."
Juan Pablo Montoya (McLaren, non-chronométré et 17e) : "Nous devons choisir nos pneus en gardant à l'esprit qu'il devrait faire plus chaud samedi. La piste n'était pas si sale mais le niveau de grip était très bas."
Mark Webber (Williams, non-chronométré et 7e) : " Le niveau d'adhérence est très faible sur le circuit et les deux manufacturiers ont fait leur choix il y a quelques semaines déjà. Les choses ont été meilleures pour nous, lors de la deuxième session, parce que la température avait augmenté un peu sur le tarmac. Nous avons accumulé pas mal de donné grâce à Alexander Wurz et aux deux runs que j'ai pu faire. C'est une journée intéressante qui nous a apporté des choses que nous n'attendions pas. Mais demain nous ferons face."
Nico Rosberg (Williams, non-chronométré et 21e) : " Ce fut un jour difficile pour moi. Je suis sorti très tard lors de la deuxième session en raison d'un problème de boîte de vitesses. J'ai fait 10 tours, ce qui n'est pas assez vu que je roule ici pour la première fois. Heureusement le circuit ne semble pas trop compliqué et la voiture me convient. Ce sera mieux, pour la 3e séance."
Ralf Schumacher (Toyota, 12e et 16e) : "Ce n'est pas un circuit permanent. Aussi faut-il rouler beaucoup pour déposer de la gomme. Trouver l'adhérence a donc été difficile aujourd'hui. Bon nombre de pilotes ont dû se bagarrer pour rester en piste, plus spécialement ce matin. Nous avons connu une bonne journée de travail, passant en revue tout ce que nous avions prévu. Le freinage est un souci permanent ici mais nous n'avons pas de problèmes majeurs dans ce domaine."
Jarno Trulli (Toyota, 17e et 19e) : " Nous n'avons pas roulé et tiré autant d'enseignements que nous aurions souhaité le faire, puisque j'ai eu des problèmes de boîte de vitesses à la fin de la deuxième séance. L'adhérence était faible ce matin et les choses se sont améliorées lors de la session 2. Ici le circuit est exigeant pour les mécaniques et la fiabilité joue un rôle important. Nous ne savons pas encore quel est notre degré de compétitivité ici, mais nos tests à Monza la semaine passée ont été très positifs."
David Coulthard (Red Bull Racing, non chronométré et 24e) : "Nous avons connu des soucis de télémétrie pendant la deuxième session et nous n'avons pas pu rouler plus."
Christian Klien (Red Bull Racing, non chronométré et 18e) : " Ce matin, j'ai juste fait un tour d'installation, vu que la piste n'avait aucune adhérence. Dans la seconde partie je suis sorti à deux reprises pour 5 tours chrono à chaque fois, malgré une piste sale. C'était assez "piégeux" et j'ai souvent bloqué les roues arrière, lors des freinages et ce n'était pas simple de maintenir la voiture à l'entrée des virages serrés."
Nick Shorrock (Michelin F1, directeur) : "Nos six écuries partenaires utilisent dix types de pneus différents sur ce circuit, et jusqu"ici, tous semblent fonctionner parfaitement. Nous avons ainsi pu générer d"excellentes performances de premier tour, alors que nous n"avons observé que quelques signes de grainage avec nos mélanges les plus tendres. Tout ceci augure très bien du reste du week-end – et tout spécialement puisque que la météo annonce une hausse des températures de plusieurs degrés, un facteur qui devrait permettre à nos pneus d"atteindre leur plage de fonctionnement optimale."
Bonus track : Montréal
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Echos du Grand Prix du Canada, disputé ce week-end sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal.
[22/06/06] - Wait and see. Kimi Räikkönen entretient le mystère sur sa destination 2007. "Je ne suis pas sûr à 100% de ma future écurie, mais je n'ai pas besoin de m'inquiéter, nous saurons le moment venu quel sera mon avenir", a indiqué le pilote McLaren, très courtisé par Ferrari et Renault. "Je veux attendre encore, voir comment les écuries évoluent et ensuite je me déciderai. Ma décision sera personnelle, je prendrai celle qui me semblera la meilleure, indépendamment de mon coéquipier : Alonso, Schumacher ou Fisichella."
[22/06/06] - Pas si dégonflés. Michelin pourrait signer à Montréal sa 100e victoire en Formule 1, à moins que ce ne soit à Indianapolis, un an après le retentissant retrait du manufacturier français. Jacques Villeneuve est revenu sur ce triste épisode. "Nous ne pouvions plus continuer car il y avait un risque de prison" , a expliqué le Canadien de BMW. "Ce n'était pas un choix de boycotter la course, nous n'avions simplement pas le choix" , a-t-il insisté. En cas d'accident grave, la justice aurait sévi envers les clients de Michelin, avertis par "Bibendum" des risques d'éclatement de ses pneus. "C'était une question de sécurité, le mieux à faire était de rentrer à la maison" , a conclu Giancarlo Fisichella (Renault).
[22/06/06] - Magny-Cours, j'y cours ? La promotion de Sakon Yamamoto de N.3 à N.2 chez Super Aguri se ferait aux alentours du Grand Prix de France... Avant ou après ? "Je serai à Magny-Cours, je ne sais pas encore dans quelles conditions, mais j'aimerais courir mon grand prix national", a déclaré Franck Montagny, dont les performances rivalisent avec Takuma Sato depuis le GP d'Europe.
[23/06/06] - Que la fête commence ! Jacques Villeneuve apprécie beaucoup son grand prix national et pas seulement pour la course elle même : "C'est toujours sympa de venir à Montréal" , assure le champion 1997. "C'est un peu comme une fête tout du long. Mon trip ici, c'est de me relaxer dans une ambiance familière, avant de faire un week-end sérieux", ajoute le pilote BMW.
[23/06/06] - Michelin inflexible. Michelin vient de confirmer qu'il ne répondra pas à l'appel d'offre lancé, le 22 mai dernier par la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), à l'intention des manufacturiers de pneus. La FIA cherche un fournisseur unique pour 2008, 2009 et 2010. Michelin qui avait annoncé, en fin d'année dernière, son retrait des circuits dès la fin de la saison 2006 vient de réaffirmer l'arrêt de ses activités dans la discipline.
"Michelin ne répondra pas à l'appel d'offres de la FIA pour la fourniture de pneus en F1. De manière constante, Michelin a fait savoir que la Formule 1 devait, comme expression du sport automobile de haut niveau, être le lieu de confrontations des technologies avancées au service de l'automobile. Dans ce cadre, le changement de réglementation de la F1 conduisant à un monopole de pneumaticien est totalement contraire à ces principes. C'est une étape supplémentaire vers la banalisation de la F1", précise le communiqué publié depuis Montréal.
[23/06/06] - Renault motoriste ? En cette période de l'année, rumeurs et supputations de tous ordres envahissent le paddock. Et certains acteurs ne se privent pas de les évoquer voire de les faire galoper. Ainsi Gerhard Berger, propriétaire à 50% de Toro Rosso, assure dans les colonnes du magazine F1 Racing qu'un accord est en bonne voie entre Red Bull Racing et Renault pour la fourniture de moteurs, dès la saison prochaine. L'ex-pilote de F1 est informé de la question car il récupèrerait la Red Bull de cette année et son V8 Ferrari en cas d'accord Red Bull-Renault.
Info ou intox, encore ? Heikki Kovalainen ferait partie du voyage. Chris Horner, patron de Red Bull, est un fan du N.3 de Renault depuis qu'il l'a eu en GP2, en 2005. A suivre, donc....