La journée était belle. 25 tours, puis 30. Puis... «J'ai tout de suite trouvé un super rythme. Le programme de la journée était consacré à des tests de châssis, tout se passait bien lorsque, sans la moindre alerte, la roue arrière a décroché. Le «highside» traditionnel, dans lequel le pilote est désarçonné de sa machine. J'ai essayé de limiter les dégâts, mais je suis tombé lourdement sur mon épaule gauche. Puis, j'ai tapé la tête sur le côté droit, après plusieurs rouler-bouler»: Thomas Lüthi a tout de suite compris que sa clavicule gauche, déjà fracturée le 1er mars dernier en Espagne, venait de se briser une nouvelle fois.
Premier diagnostic à Chemnitz. Depuis le Sachsenring, le champion du monde a été emmené à l'hôpital de Chemnitz, à une quarantaine de kilomètres, où le premier diagnostic a été confirmé.
Décision ce matin en Suisse. D'Allemagne, Thomas Lüthi a pris immédiatement la route, direction la Suisse. Il consultera ce matin son médecin personnel, qui décidera si oui ou non une intervention est nécessaire. «Opération ou pas: je serai au départ du GP d'Italie, dans dix jours au Mugello», prévient Tom.

Nouveau coup dur pour Thomas Lüthi.
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