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SPORTS - ACTUS

VIP-Blog de sportsactus
  • 38 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 24/04/2006 07:40
    Modifié : 10/07/2006 16:46

    Garçon (0 ans)
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    Tour de France

    02/07/2006 07:39



    Légendes: Fausto Coppi 

    Légendes: Fausto Coppi

    Chaque jour, découvrez ou redécouvrez une grande figure de l'histoire du Tour de France. Vendredi, Fausto Coppi. Il était le Campionissimo. Le champion d'entre tous les champions. Vainqueur du Tour de France à deux reprises, en 1949 et 1952, l'Italien était vraiment unique.

    Véritable personnage de roman, à la carrière fulgurante et à la destinée tragique, Fausto Coppi n'a gagné "que" deux fois le Tour de France. C'est finalement peu au regard de la domination exercée par le Campionissimo au carrefour des années quarante et cinquante. Une raison simple à cela: Coppi n'a participé qu'à trois reprises à la Grande Boucle, qu'il a découvert sur le tard, à presque 30 ans. Mais à l'exception de l'édition 1951, où il ne fut que l'ombre de lui-même avec une dixième place au classement général final, loin de Koblet, chacune de ses apparitions fut frappée du sceau de la légende.

    Le Tour 1949 est celui de la rivalité Coppi-Bartali, dont on peut difficilement imaginer, aujourd'hui, et maintenant, les proportions qu'elle a pu prendre dans l'Italie de l'Après-Guerre. Gino le pieux, le mystique, ami du pape et vénéré dans tout le Sud de la Péninsule, face à Fausto le fier, le réaliste, adulé dans le Piémont et la Lombardie. Il faut toute l'habileté du grand directeur sportif Alfredo Binda, patron de l'équipe d'Italie, pour faire cohabiter ces deux-là sur la Grande Boucle. Ils ont passé un pacte, et s'y tiendront. Sur la route de Briançon, Coppi laisse la victoire à son rival, qui s'offre également le maillot jaune.

    La première à l'Alpe

    Mais le lendemain, après une crevaison de son aîné, Coppi reçoit l'ordre libératoire de Binda, lui intimant de ne pas attendre Bartali. Coppi s'impose dans une ambiance délirante, à Aoste, dans les Alpes italiennes. Il remporte son premier Tour de France, mais devient surtout le premier coureur de l'histoire à gagner, la même année, le Giro et la Grande Boucle. Un exploit dont il est difficile de mesurer la portée de nos jours. Le second triomphe du Toscan, trois ans plus tard, est resté dans les annales à plus d'un titre. D'abord en raison du parcours. Le cyclisme vit alors une époque dorée et regorge de champions hors du commun: Bartali, Koblet, Kubler, Bobet, Magni, Ockers, Robic...

    Les organisateurs décident de préparer un véritable combat des géants, et durcissent outrageusement le tracé du Tour. Il sera montagneux comme jamais, avec notamment la toute première arrivée au sommet de l'Alpe d'Huez, sans oublier deux contre-la-montre individuels. Kubler recule devant l'obstacle, qu'il juge démesurément haut. Koblet, souffrant d'une infection rénale, suit son exemple, tout comme Bobet. Coppi se retrouve donc esseulé pour ce véritable parcours du combattant, que l'Italien va transformer en partie de plaisir. Un véritable chef d'oeuvre: il domine le premier chrono en Lorraine, puis s'impose coup sur coup à l'Alpe d'Huez et à Sestrières.

    Il a révolutionné le cyclisme

    Et ce n'est pas fini. Il franchit les Pyrénées en vainqueur (à Pau), avant de lever à nouveau les bras au Puy de Dôme. A Paris, Stan Ockers, son dauphin, pointe pratiquement à une demi-heure. Jamais Fausto Coppi n'aura maîtrisé autant son art que cet été là, planant au-dessus de tous. Mais si le Campionissimo a laissé un souvenir aussi fort dans la mémoire collective du cyclisme, ce n'est pas tant par son palmarès, pourtant exceptionnel (il a quasiment tout gagné, souvent plusieurs fois), que par la manière dont il l'a forgé, en accumulant les victoires spectaculaires par leur ampleur, au terme de raids solitaires ahurissants, presque inutiles tant sa supériorité aurait pu lui permettre de l'emporter à l'économie.

    Il faut aussi évoquer la grâce qu'il dégageait sur son vélo. L'homme, grand échassier au visage osseux et aux jambes mal proportionnées, se métamorphosait en coureur impérial et d'une classe folle une fois sur sa machine. Unique, inclassable, Coppi a également révolutionné le vélo, le faisant changer d'époque en le modernisant par ses méthodes d'entraînement. "On lui doit tant, de l'évolution des équipements sportifs à la modernisation des accessoires et du matériel ou encore l'apparition de la diététique dans le vélo", rappelle Raphaël Geminiani.

    Et si ses frasques conjugales avec la fameuse "Dame Blanche", Giulia Occhini, dont il révéla l'existence après son titre mondial en 53, puis sa disparition tragique et prématurée ont parfois placé le mythe au-dessus de l'homme, il faut surtout se souvenir de ce que fut le champion Fausto Coppi: un athlète comme un sport en connaît deux ou trois dans un siècle. Oui, Coppi était peut-être bien le plus grand...

     
    Légendes: Miguel Indurain

    Légendes: Miguel Indurain

    Miguel Indurain fut le premier à remporter cinq fois de suite le Tour de France, entre 1991 et 1995. Rouleur phénoménal, c'est dans l'effort solitaire qu'il a bâti sa légende. L'humilité et le talent du Navarrais lui ont permis de convaincre tout le monde.

    Miguel Indurain est né le 16 juillet 1964. Deux jours avant sa venue au monde, Jacques Anquetil remportait son cinquième et dernier Tour de France en devançant Raymond Poulidor. On ne peut s'empêcher de voir un clin d'oeil là-dedans, car le Navarrais a continuellement été comparé au Normand tout au long de son règne, souvent avec justesse, notamment pour ses qualités exceptionnelles de rouleur.

    Par son éducation, c'est pourtant de Gino Bartali que Miguel parait le plus proche. Fervent catholique, issu d'une famille modeste, il ne changera pas une fois la notoriété, la gloire et l'argent venus. "Dans la famille, on ne connaît pas le mot facilité", se plaisait-il à dire. Jeune homme timide à ses débuts, presque emprunté, il n'a jamais donné le sentiment de modifier son comportement par la suite.

    Cinq dauphins en cinq ans

    Sa modestie naturelle lui a permis de rester longtemps, trop peut-être, dans l'ombre de son aîné Pedro Delgado. Chez Reynolds puis Banesto, Jose-Miguel Echavarri a joué jusqu'en 1990 la carte du Segovian. C'était au moins une année de trop. Bien sûr, on ne saura jamais si Indurain aurait pu titiller Lemond en 90. Ce qui est sûr en revanche, c'est que Delgado n'en avait plus les moyens. Et à voir comment Indurain avait déposé l'Américain dans le dernier kilomètre de Luz-Ardiden, il est permis de penser que, s'il avait joué sa carte...

    Mais l'heure de Miguel allait venir suffisamment tôt pour qu'une place au panthéon du Tour lui soit gardée au chaud. Son destin bascule dans la descente du Tourmalet, un jour de juillet 91, quand il s'envole avec Chiappucci. A Val-Louron, deux heures plus tard, le premier de ses 62 maillots jaunes l'attend. Ce jour-là débute un règne de cinq années, ininterrompu et quasiment incontesté. Cinq victoires magistrales, marquées par une supériorité totale de l'Espagnole, et facilitée par l'absence d'un adversaire à sa taille. Pour preuve, Indurain a connu un dauphin différent (Bugno, Chiappucci, Rominger, Ugrumov et Zülle) à chacun de ses sacres.

    Comme tout règne qui s'éternise, celui du roi Miguel finit par engendrer une certaine monotonie, avec, il faut bien le dire, des facteurs aggravants. Les détracteurs du Basque ne manquent pas d'arguments: en cinq ans, Indurain n'a pas gagné une seule étape en ligne. Un fait unique dans l'histoire du Tour, puisque tous les champions qui comptent au moins deux victoires à leur palmarès ont remporté au moins une étape en ligne au cours de leur dynastie. Difficile dans ces conditions de considérer le coureur de Villava comme l'exact équivalent de Merckx, Hinault et, à un degré moindre, Anquetil.

    Grand dans la victoire, géant dans la défaite

    Ses chefs d'oeuvre, et cela lui ressemble finalement assez bien, Indurain les a livrés en solitaire: contre-la-montre. Le symbole des années Indurain reste d'ailleurs le chrono de Luxembourg, en 1992. Un exploit d'anthologie, un régal pour les puristes et une boucherie pour ses adversaires. Il n'est pas interdit de juger qu'il y avait dans cette performance-là autant de panache et de grâce que dans n'importe quelle envolée montagnarde. Oui, Miguel Indurain a bâti ses succès en assommant le Tour et la concurrence contre-la-montre, un exercice qu'il a porté au rang d'art, avant de gérer habilement son maillot jaune. Et alors? Faut-il le lui reprocher?

    Non. D'autant moins que, contrairement à une tenace idée reçue, l'Espagnol n'a pas toujours conquis la première place dans les chronos. A deux reprises (la première et la dernière), c'est en attaquant que Miguel a endossé le maillot jaune: dans le Tourmalet, donc, en 1991, et sur la route de Liège, quatre ans plus tard. Ce jour-là, Indurain fut géant, les mains en bas du guidon, avec le seul Bruyneel dans sa roue. Un formidable numéro, surtout à la veille... du premier contre-la-montre.

    C'est vrai, on aurait aimé que cet immense champion, qui n'a jamais déçu, nous surprenne plus souvent, comme il sut le faire en cette occasion. Ce n'était pas dans sa nature, voilà tout. S'il avait été plus méchant, Indurain aurait sûrement gagné des étapes en ligne, plutôt que de se contenter de ses innombrables deuxièmes places au sommet, derrière Chiappucci, Virenque, Leblanc, Rominger, Zülle, Bugno et cie. Mais c'est aussi parce qu'il possédait ce caractère que le Navarrais accepta avec une dignité admirable sa chute, aussi spectaculaire que brutale, en 1996. Elégant dans la victoire, superbe dans la défaite, Miguel Indurain était tout sauf un champion banal.

    MIGUELINDURAIN DIGEST

    Né le 16 juillet 1964

    12 participations

    Victoires: 5 (1991, 1992, 1993, 1994, 1995)

    Victoires d'étapes: 12

    Jours en jaune: 62


    Légendes: Jacques Anquetil

    Légendes: Jacques Anquetil

    Jacques Anquetil fut le premier coureur à remporter cinq fois le Tour de France. Le Normand a ouvert une voie dans l'histoire. A jamais. Son côté implacable a parfois été mal perçu par le publc. Anquetil était le conquérant de l'utile. Ses duels avec Raymond Poulidor ont marqué l'épreuve.

    "Avant lui, on n'imaginait pas qu'un Anquetil pût exister, et il n'y en aura plus désormais". Cette phrase, écrite par Pierre Chany à la mort de Jacques Anquetil en 1987 dans les colonnes de L'Equipe, n'est pas seulement superbe. Elle est également indubitable. Le plus grand cycliste français de l'histoire avec Bernard Hinault était non seulement un champion extraordinaire, mais aussi un exemplaire unique.

    Un sentiment partagé par tous ceux qui l'ont vu transformer son coup d'essai sur le Tour de France en coup de Maître lors du Tour de France 1957. De l'avis général, le premier succès de ce jeune surdoué ne pouvait rester sans suite. Il en appelait forcément d'autres. L'avis général avait raison, mais il fallut tout de même attendre quatre années pour voir Anquetil triompher à nouveau. Entre temps, les derniers géants de la génération précédente, comme Bobet ou Geminiani s'étaient éclipsés. Le malheureux Roger Rivière avait quant à lui achevé sa trajectoire dans un ravin sur le Tour 1960.

    Lorsque la 48e édition du Tour de France s'élance, le 25 juin 1961, Jacques Anquetil est donc, pour la première fois de sa carrière, le leader incontesté du cyclisme tricolore. Et même s'il a déjà gagné la Grande Boucle voilà quatre ans, c'est vraiment cet été là que "Maître Jacques" va entamer sa dynastie sur le Tour, posant sa mainmise sur une épreuve qu'il va outrageusement dominer de toute sa classe. Quitte à en énerver certains.

    Histoires de malentendus

    Ce Tour 61, Anquetil le domine en tyran, bien servi il est vrai par une équipe de France de haut niveau. Après la victoire de Darrigade dans la première demi-étape, le Normand enfile le maillot jaune au soir de la première journée, à la faveur de sa victoire dans le chrono de Versailles. Personne ne sera en mesure de le lui reprendre. Pour la première fois depuis Romain Maes en 1935, et la seule de l'Après-Guerre, un coureur remporte le Tour de France en ayant porté le maillot jaune du premier au dernier jour.

    Il en gagnera trois de plus, le dernier, en 1964, au terme d'un combat légendaire avec Raymond Poulidor. Ce Tour-là, Anquetil l'a gagné comme les autres: avec sa science de la course, inégalable, et bien sûr sa supériorité contre-la-montre. Une arme souvent fatale pour les adversaires du Normand au cours de son règne. Logique, car Anquetil a le plus souvent eu affaire à des grands grimpeurs, comme Gaul, Bahamontes, Fuente ou Poulidor. Des rivaux aux caractéristiques différentes des siennes, mais à qui il finissait, systématiquement, par imposer sa loi.

    Malgré son incomparable palmarès, Anquetil a cependant souffert d'une blessure profonde, celle de ses rapports pleins de malentendus avec le public. Son malheur fut de succéder à Bobet, champion aussi démonstratif dans la victoire que généreux dans l'effort. Anquetil possédait la seconde vertu, pas la première. Les Français lui en ont longtemps voulu, préférant pour la plupart d'entre eux Poulidor, le superbe battu, à l'implacable vainqueur. Les relations entre les deux hommes en ont longtemps pâti. Il leur faudra attendre d'être à la retraite pour découvrir qu'ils s'appréciaient.

    Un courage inouï

    Avant Merckx, Hinault, Indurain et, peut-être, Armstrong, Jacques Anquetil fut donc le premier à s'adjuger cinq Tours de France. Et s'il appartenait à la race des géants, c'est parce qu'il cumulait toutes les qualités du champion d'exception: des capacités physiques prodigieuses, une faculté d'analyse et de réflexion en course au-dessus de la moyenne, mais aussi un courage à toute épreuve. Ses aptitudes naturelles, et la facilité qu'il dégageait sur sa machine traduisaient mal l'envie d'Anquetil de dépasser constamment ses propres limites.

    Raphael Geminiani, qui fut le directeur sportif de Maître Jacques dans ses plus belles années, a décrit mieux que personne cet aspect de son poulain à l'arrivée de la mythique étape du Puy de Dôme, en 1964. "Jacques est unique dans ses bons jours. Mais il se révèle et se surpasse plus encore dans la difficulté. De ma vie, je n'ai jamais rencontré un coureur à ce point courageux, d'un courage qui dépasse l'imagination, mais cette qualité est souvent passée inaperçue car son style reste quasiment parfait".

    Il accueillit la maladie, et la perspective de plus en plus certaine de sa propre mort avec le même courage qui le caractérisait dans sa vie de coureur. Se sachant condamné par un cancer à l'estomac, Anquetil fit une ultime apparition bouleversante de puissance et de dignité à la télévision, quelques semaines avant sa disparition, en simple militant de la lutte contre le cancer. "J'étais en vacances aux Antilles lorsque j'ai appris la triste nouvelle, confie son ancien rival devenu son ami, Raymond Poulidor. Je n'ai pas pu retenir mes larmes". Il ne fut pas le seul.





     

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