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SPORTS - ACTUS

VIP-Blog de sportsactus
  • 38 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 24/04/2006 07:40
    Modifié : 10/07/2006 16:46

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    Tour de France

    02/07/2006 07:36



    Légendes: Louison Bobet 

    Légendes: Louison Bobet

    Plus d'infos

    Porté par son ambition, sa volonté à toute épreuve et sa foi en lui-même, Louison Bobet a su traverser les épreuves pour devenir le maiotre du Tour de France trois années durant. Il fut d'ailleurs le premier coureur à remporter trois fois consécutivement la Grande Boucle.

    Bien avant de devenir Louison, héros de tout un pays, le jeune Louis Bobet développe des aptitudes naturelles évidentes à la pratique du sport. Le Breton se distingue dans toutes les disciplines dans lesquelles il évolue, du football au tennis de table, dont il devient champion régional peu avant la Seconde Guerre Mondiale. C'est finalement vers le cyclisme qu'il se dirige, y consacrant toute son énergie dès la fin des années trente, alors qu'il n'est qu'un adolescent.

    Bobet n'était pas forcément le coureur le plus doué de sa génération, loin de là. Tout ne sera d'ailleurs pas simple pour lui. Son ascension vers les sommets se fera progressivement et avant de connaître la gloire, le Breton va passer par des moments difficile. "Ce qui l'a sauvé, confie son ami Raphael Geminiani, avec qui il effectue ses débuts en 1943, c'est qu'il était terriblement ambitieux. Dans ce milieu, c'est une qualité indispensable."

    Un épisode fameux rend bien compte de cette ambition. Lors du Tour 1950, Bobet attaque à 180 kilomètres de l'arrivée dans l'étape Briançon-St-Etienne, avec la volonté d'arracher le maillot jaune des épaules de Ferdi Kubler. Un peu optimiste, il paie son audace, s'effondre et perd cinq minutes à l'arrivée. "Si tu étais resté tranquille, tu aurais fini deuxième du Tour ", lui dit Kubler. "Ah oui, et alors? La deuxième place, je m'en fous, seule la première m'intéresse", répond Bobet.

    "La Bobette"

    Cette ambition va lui permettre d'endurer les échecs de son début de carrière, voire les humiliations, qui émaillent ses premiers pas sur le Tour. Sa première Grande Boucle en 1947, se solde par un abandon après une chute, pourtant sans gravité, dans les Gorges du Queyras. Un peu vite, un peu méchamment aussi, il se voit affublé d'un surnom peu enviable: la "pleureuse", ou encore, la "Bobette". Quelques années plus tard, personne ne songeait plus à l'appeler ainsi. Il allait devenir Louison.

    Le respect, celui de ses pairs, et celui du public, Bobet le gagne en 1948, dans un combat à la loyale avec le grand Gino Bartali. L'Italien finira par imposer sa loi, non sans tirer un coup de chapeau au Français, qu'il juge déjà, à 24 ans, comme un grand champion. Le vénérable Alfredo Binda, directeur sportif italien, ne dit pas autre chose: "Si je l'avais dirigé, c'est lui, Bobet, qui aurait gagné le Tour, et non Bartali ". Le sacre de Bobet semble alors programmé. Il va pourtant l'attendre encore cinq longues années.

    Malgré ses qualités et son professionnalisme, Louison Bobet suscite plus de scepticisme que d'enthousiasme au départ de l'édition 1953. Pour beaucoup, il a laissé filer sa chance. Il souffre par ailleurs d'une induration récurrente, qui lui pourrit sa vie et sa carrière. Le dernier Giro a tourné au calvaire pour le Breton, contraint d'abandon sous la neige à deux jours de l'arrivée. Jusqu'au dernier moment, il hésite à s'aligner sur le Tour. Mais à 28 ans, le temps ne joue plus en sa faveur. Il décide de prendre le risque. Bien lui en prend.

    La naissance d'un leader

    Ce Tour, Bobet va le gagner en s'affirmant au beau milieu de l'épreuve comme le seul leader valable d'une équipe de France au bord de la crise de nerfs. Excédé par les rivalités internes entre ses principaux cadors, Marcel Bidot met les choses au clair à Béziers. "Je ne poserai la question qu'une fois, et j'attends une réponse nette. Lequel peut ramener le maillot à Paris? ", interroge Bidot. Geminiani et Lauredi avouent leur incertitude quant à leur forme du moment. Bobet ne se défile pas, et promet d'abandonner ses prix si l'équipe se met à son service.

    La carrière de Louison vient de basculer. Ce soir-là, il s'affirme leader, verbalement. Les jours suivants, il ajoute les actes à la parole en s'imposant à Briançon, en montagne, puis contre-la-montre, entre Lyon et Saint-Etienne. La gloire lui appartient enfin et le Tour de France entre dans les années Bobet. En 54, il prend sa revanche sur un Kubler vieillissant, et mate l'ambition grandissante de Gilbert Bauvin qui le malmène dans les Pyrénées. Ce deuxième succès, c'est celui d'un vrai patron.

    A force de travail

    Le troisième, et dernier, l'année suivante, s'avère plus laborieux. Gêné par un furoncle mal placé qui l'empêche pratiquement de s'asseoir sur sa selle tout autant que par le panache de Gaul et Brankart, Bobet gagne le Tour en grimaçant. Il n'en sort que plus admiré et plus adulé. Le voilà à l'apogée de sa carrière sportive, là où il a toujours rêvé d'être: tout en haut. Il y restera jusqu'à la fin de sa carrière, même si les victoires se feront plus rares.Et c'est sur le toit du Tour, au sommet de l'Iseran, que Bobet choisit de se retirer pour de bon, en 1959.Tout un symbole.

    Par sa volonté, Louison Bobet demeure un exemple dans l'histoire du cyclisme. A force de travail, le rouleur moyen qu'il était s'est transformé en vainqueur du prestigieux Grand Prix des Nations. Il n'était pas un sprinter de premier ordre, mais il finit pourtant par gagner le Tour des Flandres et le championnat du monde au finish. En montagne, il n'était pas Charly Gaul, et c'est pourtant lui qui mit le Luxembourgeois à ses pieds dans les Alpes en 1955.

    Une fois sa carrière de champion achevée, il mit son ambition, son sérieux et sa volonté au service de sa reconversion, admirablement réussie. Bobet crée une chaîne de centres de thalassothérapie, dont le développement survivra à sa propre disparition, survenue bien trop tôt, en 1983. 24 heures après son 58e anniversaire, Louison Bobet rejoignait Coppi, Bartali et les autres au paradis des dieux du Tour. Son voeu était exaucé...


    Légendes: Raymond Poulidor 

    Légendes: Raymond Poulidor

    Plus d'infos

    Raymond Poulidor n'a jamais gagné le Tour de France. Malgré ses huits podiums, il n'a même jamais porté le maillot jaune, ne serait-ce qu'une malheureuse journée. Mais le Limousin est plus célèbre que tant de vainqueurs de la Grande Boucle... A sa façon, Poulidor est éternel.

    En 2003, dans notre classement "100 ans, 100 champions", nous avions placé Raymond Poulidor en neuvième position dans cette hiérarchie toute subjective de l'histoire de la Grande boucle. Certains se sont peut-être étonnés de le voir si haut dans ce classement. D'autres, à l'inverse, ont pu juger curieux que l'ancien rival de Jacques Anquetil et Eddy Merckx ne soit pas deuxième, lui, l'éternel second. Pourtant, contrairement à sa tenace légende, Poulidor, recordman des podiums sur le Tour de France, a terminé plus souvent troisième (cinq fois) que deuxième (trois fois) sur la Grande Boucle.

    Mais que faire contre sa propre légende? Aujourd'hui, l'expression "être le Poulidor de quelque chose" est passée dans le langage courant, transcendant le cadre de sa discipline, et même du sport en général. "Les gens oublient que j'ai obtenu beaucoup plus de premières places que de deuxièmes dans ma carrière. Mais je n'ai pas remporté le Tour, alors c'est comme si je n'avais rien gagné. Dans le cyclisme, cette épreuve est un monument capable d'éclipser tout le reste", confie avec justesse le Limousin.

    Paradoxal Poupou, à qui le Tour a apporté une gloire internationale sans jamais s'offrir à lui. Mais le coeur de la légende de Raymond Poulidor ne tient pas au fait qu'il n'ait jamais gagné le Tour, mais plus précisément au fait qu'il n'ait jamais porté le maillot jaune, ne serait-ce qu'une malheureuse journée. La chose parait incroyable, invraisemblable même, pour un coureur qui a terminé huit fois sur le podium, et à onze reprises dans les dix premiers du général, le tout en 14 participations.

    Un roman en trois chapitres

    Des dizaines de fois, le Limousin s'est pourtant trouvé à une poignée de secondes du précieux paletot. A croire que c'était écrit comme ça. Et c'est finalement peut-être mieux ainsi. Sa renommée s'est nourrie de ce destin contraire, de cette poisse incroyable qui l'a accablé au fil des ans. C'est toutefois oublier un peu vite que, si Poulidor a effectivement souvent joué de malchance, il fut également victime de ses propres erreurs, tactiquement notamment.

    Le roman de Raymond Poulidor sur le Tour de France se divise en trois chapitres: les années Anquetil pour commencer (jusqu'en 1964), les années Merckx pour finir (début des années 70) et, entre ces deux immenses champions, une période intermédiaire, celle où le protégé d'Antonin Magne a fait office de favori tous les ans, avant de buter successivement sur Gimondi, Aimar, Pingeon et Janssen.

    Mais ce sont incontestablement ses duels avec Maître Jacques Anquetil qui ont le plus marqué ses esprits, et coupé le pays en deux. Cet Anquetil avec qui il a entretenu des rapports conflictuels, avant que les deux hommes ne deviennent amis, une fois la retraite venue. On retiendra surtout le Tour 1964, avec cette étape du Puy de Dôme, est passé à la postérité depuis longtemps. Les deux hommes au coude à coude dans l'ascension, et même épaule contre épaule pour une photo qui a fait le Tour du monde. Anquetil à l'agonie, et Poulidor qui part à un kilomètre du sommet. Trop tard. Le maillot lui échappe encore pour 14 secondes.

    Le quadragêneur

    Pourtant, Raymond assure que l'étape du Puy de dôme ne lui laisse pas de regrets: "Je n'étais pas bien ce jour là. J'étais incapable d'attaquer et si j'ai lâché Jacques, c'est parce qu'il n'en pouvait vraiment plus". Son plus mauvais souvenir date plutôt de l'année précédente. "En 1963, J'étais favori, j'avais montré de quoi j'étais capable mais je me suis effondré, dans les Alpes surtout, pour terminer huitième ".

    Champion courageux et doué, Poulidor a simplement eu le tort de manquer d'ambition et d'audace. Le caractère et l'orgueil ne lui ont en revanche jamais fait défaut. Après un Tour raté en 1975, il mit un point d'honneur à revenir l'année suivante pour s'offrir un dernier podium, à quarante ans. Il était devenu le "quadragêneur", comme l'avait surnommé Antoine Blondin.

    Homme serein, en paix avec lui-même, Raymond Poulidor ne s'est jamais torturé l'esprit avec ses regrets. Sa reconversion fut un modèle de réussite et aujourd'hui, à 67 ans, il coule des jours paisibles, à Saint-Léonard de Noblat, qui s'apprête à l'honorer mardi. "Avec Thévenet, Hinault et Fignon, Jacques s'est trouvé des successeurs. En revanche, personne ne m'a vraiment remplacé", estime-t-il, comme pour bien marquer qu'il fut unique. Sa légende, plus vivante que jamais, survivra à tous les maillots jaunes et à toutes les victoires du monde.


    Légendes: Charly Gaul 

    Légendes: Charly Gaul

    Chaque jour, découvrez ou redécouvrez une grande figure de l'histoire du tour de France. Jeudi, Charly Gaul, l'archange de la montagne. Disparu à la fin de l'année dernière, le Luxembrougeois a terminé troisième du Tour en 1955, avant de remporter l'épreuve trois ans plus tard.

    Lorsque débute le Tour de France 1958, Charly Gaul n'est plus un inconnu pour le public français. Troisième en 1955, vainqueurs de deux étapes mais aussi du Giro l'année suivante, il a également remporté le Grand Prix de la montagne à deux reprises. Mais le plus célèbre luxembourgeois de l'histoire, avec François Faber, veut davantage. Son rêve, c'est le maillot jaune. Lésé par le système des équipes nationales, il s'aguerrit dans des groupes italiens et parcourt la Péninsule.

    Formidable grimpeur, sans doute l'un des trois ou quatre meilleurs de tous les temps, Gaul y acquiert une résistance qui lui faisait défaut. Le Tour 1958 sera le sien. Malgré la résistance de Géminiani, et celle de Favero, Charly le pur-sang atteint son but. La victoire de Gaul, c'est la revanche des purs grimpeurs. Celle des Vietto, des Trueba, des Gianello, qui n'avaient jamais réussi à emmener le maillot jaune jusque dans la capitale.

    Autorité naturelle

    Mais si le Luxembourgeois a pu les venger, c'est parce qu'il possédait des aptitudes supérieures aux leurs contre-la-montre et sur le plat. Il était un champion complet, tout simplement. C'est d'ailleurs lors d'un contre-la-montre, la veille de l'arrivée, qu'il a pris définitivement la première place, aux dépens de Favero. Mais plus que son palmarès, c'est son attitude en montagne, dressé sur ses pédales, le regard bleu impassible fixé vers l'horizon, qui reste dans les mémoires des anciens.

    Ceux-là n'ont pas oublié non plus son autorité naturelle sur le vélo. L'archange avait aussi un côté démon. Derrière son apparence gracile (1,73m, 64kg), Gaul masquait une détermination sans faille. Lors du Giro 1957, attaqué par Bobet et Geminiani alors qu'il satisfaisait un besoin naturel, il menace les deux Français: "Avant d'être cycliste, j'étais garçon-boucher-tueur, aux abattoirs. Je n'ai pas perdu la main". L'anecdote fit évidemment couler plus d'encre que de sang, car Gaul était un homme plus paisibles que ses paroles. Elle a néanmoins contribué à son mythe, et fait le tour des pelotons et des livres d'histoire.

    Une tendresse pour Pantani

    Emporté par une embolie pulmonaire à 48 heures de son 73e anniversaire le 6 décembre dernier, Charly Gaul a laissé une plaie béante dans le coeur des anciens, ceux qui l'ont côtoyé, croisé, ou simplement regardé durant ses grandes années. Les autres, plus jeunes, n'auront qu'à jeter un oeil à son palmarès pour mesurer la grandeur de ce champion, qui fut sacré sportif luxembourgeois du XXe siècle en 1990. Gaul est considéré avec Lapize, Bahamontès, Pantani et quelques autres comme un des plus fabuleux grimpeurs de l'histoire.

    Après sa glorieuse carrière, Charly Gaul connaitra des moments parfois pénibles, perdant tout contact avec le cyclisme et presque avec lui-même. Devenu ermite, presque SDF, il retombera sur ses pieds. En 2002, barbu et enveloppé, on le vit s'impliquer dans l'organisation du départ du Tour de France à Luxembourg, où un hommage mérité lui fut rendu. On lui connaissait une tendresse particulière pour Marco Pantani, en qui il voyait un de ses héritiers. Mais il n'y eut jamais qu'un Charly Gaul.





     

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