Ivan Hasek dirigera les Verts la saison prochaine (Panoramic)
Hasek à la tête des Verts
En concurrence avec Luis Fernandez pour le poste d’entraîneur de Saint-Etienne, Ivan Hasek a été choisi par le comité de gestion du club pour diriger les Verts la saison prochaine.
Hasek à l’unanimité
«Le comité de gestion de l’ASSE a décidé, ce jour, à l’unanimité, de nommer Ivan Hasek, 42 ans, à la tête de l’équipe première». La nouvelle est tombée en fin d’après-midi sur le site internet du club stéphanois. A la recherche d’un coach depuis l’annonce du départ d’Elie Baup il y a quinze jours, les dirigeants des Verts ont décidé de faire confiance à Ivan Hasek, ancien joueur et entraîneur du RC Strasbourg. En concurrence avec Luis Fernandez pour le poste, le technicien tchèque a finalement convaincu Bernard Caïazzo ainsi que son vice-président Roland Romeyer et prendra officiellement ses fonctions mercredi prochain.
Un globe-trotter à Sainté
Capitaine emblématique de la Tchécoslovaquie dans les années 80, Hasek quitte son pays natal et le Sparta Prague, avec lequel il remporte 5 championnats et 3 coupes nationales, en 1990. Le milieu de terrain aux 56 capes rejoint alors la France et Strasbourg où il restera quatre saisons. En Alsace, il participe à la montée du club dans l’élite en 1992 avant de partir pour le Japon. En 1999, le quart de finaliste du Mondial 90 fait ses débuts comme entraîneur dans son club de cœur, le Sparta Pague. Deux ans et deux titres de champions de République tchèque plus tard, il est nommé à la tête du Racing Club de Strasbourg qu’il parvient à faire remonter en Ligue 1 avant d’assurer son maintien la saison suivante. Après un retour au Japon à la tête du Vissel Kobe, Hasek prend momentanément les rênes de la sélection gabonaise puis atterrit à Dubaï. Candidat à la présidence de la Fédération tchèque de football l'an dernier, l’ancien coéquipier de Franck Leboeuf échoue dans sa quête mais rebondit finalement dans le Forez où il sera accompagné de Laurent Roussey en qualité d’adjoint. Un assistant qui lui fera découvrir une maison qu’il connaît bien pour en avoir porté le maillot pendant plusieurs saisons avec, en point d’orgue, le titre de champion de France en 1981, le dernier des dix décrochés par l’ASSE.
Thierry Henry a finalement choisi de rester à Arsenal (Panoramic)
Henry reste à Arsenal
Quelques heures après la déception de la défaite en finale de la Ligue des Champions face à Barcelone, Thierry Henry a décidé de rester fidèle à Arsenal. L’international français a prolongé de quatre ans son contrat avec les Gunners avec qui il est désormais lié jusqu'en 2011.
Wenger convaincant
«Cette équipe s’améliore, elle est très prometteuse et nous avons besoin de lui pour continuer de progresser. Il a une influence très importante sur ses coéquipiers et il peut nous aider à devenir une grande équipe, qui compte en Europe. Nous règlerons cette question avant la Coupe du Monde.» Quelques minutes après la défaite d’Arsenal face à Barcelone en finale de la Ligue des Champions (2-1), Arsène Wenger avait affirmé qu’il rencontrerait au plus vite Thierry Henry pour discuter de son avenir. Sachant son attaquant courtisé par le Barça, le manager des Gunners voulait également, on s’en doute, essayer de le convaincre de rester. Et visiblement, il y est parvenu. Le quotidien britannique The Sun annonçait en effet dans son édition de vendredi que le meilleur buteur de l’histoire d’Arsenal resterait au club la saison prochaine. «J’espère rester aussi longtemps que je pourrai courir. Je ne peux pas quitter les supporters, ils sont comme ma famille», déclarait l’attaquant des Bleus. Quelques heures plus tard, Henry confirmait officiellement la bonne nouvelle aux fans des Gunners lors d'une conférence de presse en annonçant qu'il avait resigné pour quatre ans avec le club londonien.
La fierté et le cœur
S’il a pu un temps envisager de changer d’air après sept saisons à Arsenal, la défaite des Gunners face à Barcelone mercredi soir l’aura, paradoxalement, convaincu de rester. «Tout le monde nous parlait de Barcelone comme de la meilleure équipe d’Europe. On peut le dire aujourd’hui puisqu’ils ont gagné mais nous pouvons être fiers de nous. Nous avions bien débuté le match. A onze contre onze, nous étions meilleurs que Barcelone. Après l’expulsion de Jens, c’est devenu plus difficile. On courait plus après le ballon pour le récupérer qu’autre chose. Mais nous avons ouvert le score et nous avons bien résisté jusqu’au but d’Eto’o. Nous sortons la tête haute, nous n’avons pas à rougir de notre défaite», s’était-il empressé de déclarer dans les instants suivants le coup de sifflet final. Ce vendredi, dans The Sun, ce sont à peu près les mêmes paroles qui revennaient pour justifier son désir de poursuivre l’aventure londonienne. «Mon équipe m’a montré qu’elle ne voulait pas que je parte. J’aime Barcelone mais mes coéquipiers m’ont montré qu’il avaient du cœur», indiquait l’ancien Monégasque.
Les discussions commencées jeudi entre Henry, ses conseillers et les dirigeants d’Arsenal se sont donc poursuivies ce vendredi et ont abouti à cette issue heureuse pour tous les amoureux d'Arsenal. « Vous savez tous, ce n'est pas une surprise, que je vais rester dans ce club que j'aime. Vous pensiez tous que j'allais partir. Je ne vais pas mentir : à un moment ça m'a traversé l'esprit. Mais je suis quelqu'un qui pense avec son coeur et mon coeur m'a dit de rester. L'amour que les supporters m'ont témoigné était fantastique. Et après la manière dont nous avons perdu mercredi, je ne pouvais pas les laisser tomber (...) Le match de mercredi m'a rassuré sur une chose que je voulais savoir depuis longtemps: jusqu'où je peux aller avec cette équipe. Elle a montré du coeur et beaucoup de qualité», a-t-il indiqué pour justifier son choix de rester. Après avoir fêté par un triplé la fermeture définitive du stade d’Highbury, Thierry Henry mènera donc sa jeune troupe dans son flambant neuf Emirates Stadium, qui sera inauguré cet été. Une bonne nouvelle pour tous les fans d’Arsenal qu’un départ d’Henry, un an après celui de Patrick Vieira, aurait laissé inconsolables.
Alain Perrin dirigera le FC Sochaux l'an prochain (Panoramic)
Perrin débarque à Sochaux
Trois jours après le limogeage de Dominique Bijotat, Sochaux a choisi son nouvel entraîneur. Comme attendu, c’est Alain Perrin qui a été officiellement nommé ce vendredi. L’ancien technicien troyen et marseillais a signé un contrat de deux ans avec le club du président Plessis.
Retour en France pour Perrin
Deux ans et demi après son limogeage de Marseille et après des expériences tout aussi exotiques que ratées à Al-Aïn (Emirats Arabes Unis) et Portsmouth, qui se sont toutes les deux soldées par un licenciement, Alain Perrin rentre en France. L’ancien coach de Troyes, qui avait mené le club aubois de la Ligue 2 à la Coupe UEFA, via l’Intertoto, s’est en effet officiellement engagé avec Sochaux pour les deux prochaines saisons. Une arrivée qui était dans l’air depuis quelques jours même si l’intéressé ne semblait pas pressé de l’entériner. «J'étudie actuellement plusieurs propositions. Le FC Sochaux n'a pas actuellement ma préférence plus qu'un autre club. Rien n'est fait de toute façon, mais je compte prendre ma décision à la fin de cette semaine», déclarait-il jeudi à nos confrères de L’Est Républicain. Il aura tenu parole puisque dès ce vendredi, la nouvelle de son arrivée dans le Doubs a été annoncée par le club sochalien dans un communiqué succinct : «Alain Perrin a officiellement donné son accord au FC Sochaux-Montbéliard pour devenir le prochain entraîneur général du club.»
Ziani premier renfort ?
Trois jours après avoir limogé Dominique Bijotat, Jean-Claude Plessis peut donc avoir le sourire puisqu’Alain Perrin était son premier, et apparemment unique choix, bien avant le départ de Bijotat. «J'ai vu un entraîneur, pas trente-six», annonçait le président du FCSM samedi dernier au micro de Canal+. Avec le dossier de l’entraîneur bouclé, les Doubistes vont pouvoir commencer à préparer la prochaine saison. Comme à chaque fois qu’un nouvel entraîneur débarque dans un club, Alain Perrin va donc devoir jauger son effectif et décider des éléments qu’il souhaite conserver. Au rayon des renforts, l’arrivée de Perrin pourrait précipiter celle du milieu de terrain lorientais Karim Ziani. Récemment élu meilleur joueur de Ligue 2 par ses pairs, le Merlu connaît bien Perrin puisque c’est lui qui l’avait lancé dans le grand bain du temps où les deux hommes défendaient les couleurs de Troyes. Pour le reste, rien n’est encore défini, Alain Perrin attendant le retour des joueurs de leur stage de fin de saison en Guadeloupe pour y voir plus clair.
