Rennes rate le coche
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En arrachant l'égalisation à la dernière minute (1-1), le PSG prive Rennes du podium, que les Bretons ont tenu pendant vingt minutes grâce à Källström. Si Rennes glane un point et passe Lens, l'équipe de Lazlo Bölöni reste 5e au classement, doublée par Marseille qui s'est imposé à Auxerre.
Rennes-PSG : 1-1
Buts: Källström (70e, sp) pour Rennes, Kalou (91e) pour le PSG
Première période: Paris sans ses stars
Dhorasoo, Rothen, Kalou et Pauleta sur le banc! C'est la petite surprise signée Guy Lacombe en début de match. Certes, le PSG s'est libéré depuis sa victoire samedi en finale de la Coupe de France face à Marseille (2-1). Et a du coup sauvé sa pâle saison. Certes, du coup, Paris n'a plus besoin de se battre pour décrocher un ticket européen via le championnat. Mais quand même, cette 9e place en Ligue 1 n'est pas très glorieuse pour le PSG.
Ce coup de poker de Guy Lacombe donne probablement des espoirs à Rennes. D'autant que les Rennais, eux, ont les dents longues: la 3e place de Ligue 1 est à leur portée, à deux petits points. Les Bretons poussent donc d'entrée. Alonzo est obligé d'avoir la main ferme face à Sorlin (4e), et soupire de soulagement en voyant un missile de Källström ne pas accrocher le cadre! En face, Paris ne montre rien, perd les ballons en milieu de terrain, n'arrive pas à approcher la surface et laisse trop d'espaces en défense. Utaka (26e) et Monterrubio (32e) n'en profitent pourtant pas, stoppés nets par un Alonzo des grands jours.
Seconde période: Penalty et dernier coup de patte
Les Rennais repartent pied au plancher dès le retour des vestiaires. Et Alonzo fait encore des miracles, comme sur cette tête à bout portant d'Utaka à la 62e. C'est d'ailleurs à l'heure de jeu que la physionomie du match change. Les entrées simultanées de Kalou et Pauleta redressent le jeu du PSG. Le temps de voir Dhorasoo entrer sur la pelouse, Armand commet pourtant l'irréparable avec une grosse faute sur Gourcuff dans la surface. Le penalty est indiscutable et Källström, qui frappe en force, parvient à glisser le ballon sous Alonzo parti du bon côté (1-0, 70e). A ce moment-là, Rennes tient la 3e marche du podium devant Lille et Marseille qui mène 2-0 à Auxerre.
Alors que les Parisiens peaufinent leur organisation et rééquilibrent enfin le milieu de terrain, les Bretons lâchent du lest et accusent la fatigue accumulée depuis le début de match. Pauleta, dont le but est refusé pour un hors-jeu flagrant (71e), multiplie les appels et les bonnes occasions. Mais c'est finalement Kalou, sur une déviation de Yepes dans la surface qui anéantit le podium rennais d'une demi-volée victorieuse dans les arrêts de jeu (1-1, 91e). Marseille, qui concrétise son succès à Auxerre repasse alors 3e au classement, et Rennes demeure à la 5e place, avec juste un petit point glané.
LA DECLA: Yoann Gourcuff (Rennes): "Je suis très déçu. On pensait avoir fait le plus dur en ouvrant la marque. On aurait pu éviter ce but parisien. On aurait d balancer les ballons en touche, même si ça ne plaît pas au public. J'espère qu'on n'aura pas trop de regrets avec ce nul quand arrivera la dernière journée. On a peut-être reculé après avoir ouvert la marque et c'est devenu plus difficile. La 3e place s'est peut-être éloignée, mais rien n'est fini et il faut retrouver la motivation".
Rennais et Parisiens n'ont pu se départager ce mercredi
L'OM rebondit
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Marseille a parfaitement su redresser la tête à la suite de sa défaite en finale de la Coupe de France. Les hommes de Jean Fernandez sont allés s'imposer sur la pelouse de l'Abbé Deschamps face à Auxerre grâce à des buts de Niang et Civelli (1-2). L'OM se relance dans la course à l'Europe.
LIGUE 1 - 36e JOURNEE
AUXERRE - OM : 1-2
Buts : Mignot (80e) pour Auxerre - Niang (16e) et Civelli (69e) pour l'OM
Première période : Retard à l'allumage pour l'OM
Battu en finale de la Coupe de France par le PSG, l'OM n'a plus que le championnat pour décrocher une place européenne, c'est pourquoi Fabien Barthez avait tenté au cours des derniers jours de remobiliser ses troupes. Au vu des premières minutes, le capitaine olympien donnait le sentiment d'avoir échoué dans sa mission tant les Marseillais étaient bousculés en début de rencontre. Pris à la gorge par des Auxerrois, soucieux d'exercer un pressing très haut afin de gêner la relance adverse, les Olympiens étaient acculés devant leur cage et seul un superbe arrêt de Barthez devant Kahlenberg leur évitait de céder d'entrée (6e).
Repoussées ces vagues icaunaises, les troupes de Fernandez retrouvaient leurs esprits, faisant étalage de leur maîtrise technique en milieu de terrain. En s'appuyant sur des passes courtes et précises, les Phocéens ralentissaient le rythme du match pour reprendre la direction des opérations au fil des minutes. Dans le sillage de Niang, intenable aux avant-postes et de Lamouchi, véritable régulateur dans l'entrejeu, l'OM profitait de la passivité des Auxerrois dans les duels pour se montrer de plus en plus pressant et trouver l'ouverture dès la fin du premier quart d'heure. Sur un long coup franc de Déhu, Niang se jouait de la vigilance de Grichting et trompait Cool à bout portant d'une reprise de volée en pivot (0-1, 16e).
Seconde période : Une avalanche d'occasions
Peu concernés au cours de la première période, les Auxerrois revenaient sur la pelouse avec de toutes nouvelles intentions. Enfin plus agressifs dans les duels, plus précis dans les passes, les hommes de Santini offraient un tout autre visage à la reprise et la seconde période se résumait en une longue succession d'occasions franches d'un côté comme de l'autre. Kahlenberg de la tête (60e) et Cheyrou d'une superbe frappe de 25 mètres sur le montant de Barthez (66e) répondaient aux tentatives de Taïwo (58e), Maoulida (64e) et Nasri (68e). L'OM faisait finalement le break par l'intermédiaire de Civelli. Sur un service de Maoulida, l'Argentin n'avait plus qu'à placer sa tête au second poteau (0-2, 69e).
La messe semblait dite mais les Icaunais trouvaient cependant les ressources morales et physiques pour se relancer. Sur un long coup franc, Mignot, esseulé dans la surface marseillaise, crucifiait Barthez de près (1-2, 78e). Relancée par cette réduction du score, l'AJA profitait de la baisse de régime des Olympiens pour prendre les commandes de la bataille. Tour à tour, Cheyrou (80e), Kahlenberg (84e) et Poyet (90e) étaient tout près de trouver la faille mais un manque de précision dans le dernier geste les empêchait d'égaliser. Au bord de la rupture, mis sur le reculoir, l'OM arrachait cependant une victoire précieuse, synonyme de 3e place, et d'espoir de qualification pour la prochaine Ligue des Champions.
