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MONDIAL 2006 / LES REACTIONS DE MARDI : Aragones : « Un manque d'expérience » mardi 27 juin 2006 - 23 h 05 - Rédaction Football365
Retrouvez les réactions enregistrées mardi. Beaucoup de joie chez les Bleus et chez les Brésiliens qui se retrouveront en quarts de finale. De la déception en revanche pour les Espagnols et les Ghanéens.
ESPAGNE - FRANCE : 1-3 Raymond Domenech (sélectionneur de l'équipe de France, au micro de TF1) Cela a été surtout dur pour eux, même si on a eu une ou deux situations chaudes. Cela a été un match admirable à tous les niveaux, de courage, de capacité de réaction, de solidité, d'intelligence, de lucidité et de patience. On a une équipe de vieux, mais on sait être patient. Les jeunes s'essoufflent plus vite en général. Tous ceux qui étaient discutés... Patrick Vieira était décrié, Zizou ne devait pas jouer ce match là... Qu'on puisse poser simplement la question pour moi était un drame, mais c'est comme ça. Et avec notre petite équipe de vieux on va continuer à avancer ensemble. Maintenant, on a quelque chose d'exceptionnel à jouer. (Le Brésil) C'est ce que disaient les joueurs dans le vestiaire : c'est pour ces matches-là qu'on vit dans le football, parce qu'il y a des émotions exceptionnelles. Et, ce soir (mardi soir), il y en a eu une et il y en a une autre qui arrive.
Claude Makelele (milieu de l'équipe de France, au micro de RMC) Le Brésil ne va pas nous prendre à la légère. Ils savent de quoi on est capable. Le plus important pour nous, c'est de continuer à vivre bien dans le groupe.
Zinédine Zidane (capitaine de l'équipe de France, au micro de TF1) J'ai envie de dire aux Espagnols, parce qu'ils nous ont assez chambré là-dessus, j'ai envie de leur dire que c'est pas ce match-là (sa retraite). L'aventure continue et on est content, on avait préparé ce match de la meilleure des façons. On avait envie de faire quelque chose, de montrer que peut-être le premier tour n'était pas facile, mais ce soir (mardi soir) on a démontré qu'on avait un bon groupe et qu'on voulait aller beaucoup plus loin. Le Brésil ? C'est un bon souvenir pour nous, on essaiera de le préparer pareil, on est tous bien, on est content d'être là ensemble, et ça se voit.
Thierry Henry (attaquant de l'équipe de France) Dans ma tête, je me disais que, aujourd'hui, cela allait être un match de football. Que les Espagnols n'allaient pas jouer à huit derrière comme les Suisses. Ce soir, je tiens surtout à souligner que nous avons été une grande équipe, toute le monde jusqu'à Fabien Barthez. On a joué en équipe, on s'est battu comme des chiens. On a essayé de ne jamais reculer. On a vite été mené 1 à 0, mais on s'est bien remobilisé, on s'est parlé, on ne s'est pas affolé. Et, même à la fin, quand il n'y avait plus rien dans les chaussettes, on y allait encore. On a aussi réussi à marquer les buts aux bons moments, et c'est cela aussi qui a fait la différence. Le Brésil en quart, c'est spécial. Dans le monde, à part peut-être en France, personne ne nous donnait vainqueurs contre l'Espagne. Contre le Brésil, cela va être pareil.
Patrick Vieira (milieu de terrain de l'équipe de France, élu homme du match) Je savais qu'ils jouaient le hors-jeu, donc c'est pour ça que j'ai essayé de faire la passe au bon moment pour Ribéry afin qu'il soit bien placé. Le deuxième but, sur coup franc, je crois qu'un Espagnol a touché le ballon. Moi, j'étais bien placé et ça suffisait pour marquer. En tout cas, c'est une belle performance française dans l'ensemble. On est encore bien loin de la finale mais c'est notre objectif. Nous n'avons pas de limites, nous savons de quoi nous sommes capables. Nous croyons en nous. Nous travaillons très dur. Beaucoup de gens pensaient qu'on ne pourrait pas battre le Togo ou l'Espagne et nous avons prouvé le contraire donc je suis impatient d'affronter le Brésil. Ce qui compte c'est que l'équipe s'est améliorée à chaque match. Aujourd'hui (mardi), nous avons fait une belle performance, mais je suis sûr que nous pouvons faire encore mieux. Contre le Brésil nous serons au rendez-vous.
Fabien Barthez (gardien de but de l'équipe de France) Je me suis un peu retrouvé dans ce match comme à l'Euro-2000 quand Mendieta ouvre le score sur penalty, 1-0, et derrière on a la victoire (2-1). Je pense que le penalty a été vraiment bien tiré, il a été mis au sol, au ras du poteau, petit filet. Je pense qu'il aurait fallu que je parte deux minutes avant (rires). Ce sont de grands moments pour nous footballeurs de disputer ce genre de rencontres, c'est que du bonheur, y'a vraiment pas de quoi se mettre la pression, de quoi s'inquiéter, il faut surtout, surtout ne pas avoir de regrets après le coup de sifflet final. Donc il faut profiter à 300% de ces quatre jours qui vont préparer le match (quart de finale contre le Brésil) jusqu'au coup d'envoi. C'est vivre ça, avec cette passion du football, depuis qu'on marche.
Florent Malouda (milieu de terrain de la France) On a su perturber leur jeu de passes au milieu du terrain et quand on a eu la balle, on a essayé de leur faire mal. Après, ils ont pris moins de risques au milieu et on a profité des espaces. Dans le vestiaire, c'était l'euphorie. On s'est serré les coudes et il y a eu cette récompense. On a joué comme on avait décidé de le faire, en acceptant un peu leur domination. On voulait les harceler et on a créé des brèches dans les défenses. Le Brésil a une revanche à prendre. Tout est possible. Pour un Guyanais comme moi, jouer le Brésil, c'est spécial.
Eric Abidal (France) On a montré notre gros bloc défensif et tout le monde a su faire des efforts pour les autres. C'est ça qu'il faut retenir. On a vu le vrai visage d'un groupe de 23 joueurs. C'est vrai que nos matches ne se ressemblent pas. On savait qu'il fallait faire le match parfait ce soir et on l'a fait. On a très bien défendu, on est resté attentistes contre une équipe qui joue très vite vers l'avant. On a su être propres derrière, jouer les passes en profondeur et être présents au soutien. On l'a vu sur le but de Franck Ribéry. Ensuite, comme je l'avais dit, nous on avait Zizou et eux ils ne l'avaient pas. (Zidane), il arrête sa carrière, il faut qu'il arrête sur une bonne note et c'est bien parti.
Willy Sagnol (défenseur de l'équipe de France) On est dans notre logique de progression. Il y a de la cohésion. Cela nous a bien servi après le penalty (concédé aux Espagnols). Ce n'est pas une revanche (par rapport aux critiques), pas du tout, c'est une satisfaction collective. On a vraiment fait beaucoup d'efforts pour cette Coupe, mais cela n'est pas toujours visible, apparemment, hors du groupe. Aujourd'hui, les efforts sont en train de payer, c'est agréable. Maintenant, si on n'allait pas au bout, ce serait une grande déception. On continue à garder notre solidité défensive. Dans une Coupe du monde, c'est très important. Il faut savoir gérer les moments où nous avons le ballon, et surtout, les moments où nous ne l'avons pas. Maintenant, c'est le Brésil. C'est le favori, mais nous on ne se contente pas de cela. Ce n'est qu'une étape, on veut aller au bout.
Lilian Thuram (défenseur de l'équipe de France) Une sensation difficile à décrire. Quand Zizou marque le troisième but, c'est une libération. On se dit « Espérons que cela va continuer. » Je savoure ce moment de façon incroyable, c'est sans doute l'âge. Je me dis que c'est parce que c'est ma dernière compétition de ce niveau-là. C'est vraiment beau de vivre ça. (à propos de sa faute qui offre un penalty aux Espagnols) Je me suis dit que ce n'était pas possible, que je n'allais pas terminer sur un penalty. Je me suis donc dit qu'on allait gagner. (à propos du Brésil) C'est beaucoup de souvenirs. Toutes les équipes rêvent de jouer contre le Brésil, c'est quelque chose d'extraordinaire. Quand on regarde leurs joueurs, notamment en attaque, c'est une grande équipe.
Claude Makelele (milieu de terrain français) Le Brésil est favori, même si la France est une bonne équipe. 1998 (victoire française en finale 3-0) c'était différent. Notre équipe ne pense qu'au futur qui est le quart de finale.
William Gallas (défenseur français) On monte en puissance, que ce soit en défense, au milieu ou en attaque. On commence à mieux se connaître et même si on râle lors des entraînements physiques, ça porte ses fruits. Le Brésil est une grosse équipe, qui sait jouer au ballon, mais il faut qu'on arrive au bout. Notre objectif est d'aller jusqu'au bout le 9 juillet. On n'est pas mal. On a fait un petit bout de chemin. Ce n'est plus la même équipe. La mentalité fait la différence. On est plus compacts dans les lignes, vraiment très solidaires.
Frank Ribéry (milieu offensif de l'équipe de France) On n'a pas douté après le penalty et notre but avant la mi-temps nous a fait du bien. A la mi-temps (au vestiaire), on s'est dit de ne pas s'énerver et de continuer notre jeu, c'est ce qu'on a fait. Devant (le gardien de but espagnol Iker) Casillas, je savais que j'avais un peu de temps, j'ai pris des risques et je l'ai dribblé. Cela fait partie des meilleurs souvenirs de ma carrière : cela m'a donné confiance et cela m'a fait du bien, à moi et aussi à toute l'équipe. Après, j'étais plus l'aise. J'ai continué à aller de l'avant et à provoquer. (Le but de Zidane) je suis vraiment content pour Zizou parce que c'est un de ses derniers matchs et sur le terrain il nous a fait du bien. J'espère qu'il va remarquer bientôt. Le Brésil ? Oui, c'est un rêve, ce sont des super joueurs très techniques, comme Ronaldo, Roberto Carlos, Cafu et Ronaldinho, mais nous aussi, on a des super joueurs de notre côté.
Sidney Govou (attaquant de l'équipe de France) On a envie de continuer cette belle aventure, car on se sent bien ensemble et on espère aller le plus loin possible. On est vraiment content: ce soir, quelque chose est en train de se faire, je ne sais pas si nous sommes à nouveau à craindre mais on a démontré qu'on était encore là. Le Brésil, c'est un rêve, mais j'espère qu'il ne va pas s'arrêter: le rêve, c'est de toucher la coupe.
Frédéric Thiriez (président de la Ligue de football professionnel, au micro de RMC) J'espère que ça va durer longtemps, jusqu'au 9 juillet. Ce soir (mardi soir), on a vu que la France est capable de faire de grandes choses quand elle rencontre de grandes équipes. J'étais assez confiant. En plus on a eu du bonheur et du plaisir avec ce but de Zidane qui rend tout le monde profondément heureux. C'est un grand moment de bonheur comme seul le foot peut en donner. Une grande équipe se retrouve quand elle affronte une autre grande équipe. Il y avait une grande équipe d'Espagne qui rencontrait une belle équipe de France et la France a donné sa mesure. Je ne suis pas surpris par notre équipe de France. Elle fait son chemin et elle va aller encore plus loin. On aura samedi un rendez vous de rêve à Francfort.
Jean-Pierre Escalettes (président de la Fédération française de football) C'est une soirée réussie. Comme l'appétit vient en mangeant, cette équipe va réussir de grandes choses. J'ai toujours dit que cette équipe avait une âme. Le but de Zidane est un symbole. Je suis déçu que les Espagnols aient sifflé la Marseillaise. Je crois qu'aucun hymne ne l'avait été depuis le début du tournoi. Ce n'est qu'une péripétie, mais cela me fait d'autant plus plaisir de les avoir battus.
Luis Aragones (entraîneur de l'Espagne) Le score ne reflète pas la physionomie du match qui était plutôt équilibré. Quand la France a égalisé, nous avons accusé le coup. Cela nous a fait mal car nous aurions dû marquer un deuxième but. Ensuite, nous avons été victimes d'une erreur d'arbitrage car selon moi il n'y avait pas faute et sur le coup franc, quelqu'un aurait dû mieux marquer le 4 (Vieira). Puis un jeune joueur a perdu le ballon sur le troisième but. Je crois que nous avons vraiment manqué d'une certaine expérience. Nous n'avons pas su maintenir notre ligne quand les choses n'évoluaient pas dans notre sens, mais je trouve que mon équipe s'est bien débrouillée dans l'ensemble. Il y a de très jeunes joueurs dans cette équipe (d'Espagne) qui doivent prendre des leçons de matches comme celui-là.
David Villa (attaquant, auteur du but espagnol) C'était un match très équilibré. Le but de l'égalisation nous a fait très mal. Nous étions tous convaincus que nous allions passer, en voyant le jeu que nous avions pratiqué jusque-là. Nous pensions qu'aujourd'hui serait un grand jour pour l'Espagne. (Mon penalty) n'a servi à rien, seulement à nous permettre de mener au score. Nous devons être fiers de ce que nous avons fait mais nous avons eu la malchance de tomber contre une grande équipe. On a vu que le plus petit détail pouvait décider du sort de la partie, et c'est ce qui s'est passé.
Mariano Pernia (défenseur espagnol) La France a eu la chance qui nous a fait défaut. En seconde mi-temps, nous avons été meilleurs en attaque et c'est là que nous avons pris le second but des Français.
BRESIL – GHANA : 3-0 Carlos Alberto Parreira (sélectionneur du Brésil) Le score du match ne reflète pas la physionomie du match, cela n'a pas été si facile pour nous malgré le score. Et je pense que le Ghana aurait mérité de marquer un but, même si nous on aurait pu en marquer deux ou trois de plus en fin de match. Nous avons manqué de coordination dans les mouvements, nous avons confondu vitesse et précipitation. Cela aurait été mieux si on ne s'était pas autant pressés. Nous aurions voulu faire un beau match, du beau jeu, mais l'histoire ne retient pas les beaux matches, elle ne retient que les victoires et les championsCette victoire est en tout cas très bonne pour la confiance, pour la suite de la compétition. J'ai toujours dit que les huitièmes et les quarts étaient des moments cruciaux. Je crois qu'on a une équipe pour passer les demi-finales et aller en finale. Cela va devenir de plus en plus dur, mais les joueurs vont tout donner.
Ronaldo (attaquant du Brésil) Je suis très content d'avoir marqué ce soir. J'espère marquer encore d'autres buts pour aider le Brésil à remporter la Coupe du monde. C'est normal qu'on m'en demande toujours plus. Mais je suis heureux de continuer à marquer et que l'équipe continue à gagner. Personne n'entre sur le terrain pour regarder jouer le Brésil, nous devons être concentrés et préparés à affronter des rivaux à chaque fois plus dangereux. J'aimerais bien être au Brésil pour fêter ça avec les supporteurs brésiliens, qui sont merveilleux. Tout ce que je peux leur dire, c'est de savourer jusqu'au prochain match. (à propos du record) Je n'ai pas encore l'idée de l'importance de ce record. Il peut durer des années dans l'histoire. Je suis très content du record et de la victoire, car l'objectif principal est la victoire dans ce Mondial. Tout est travail dans la vie. Personne ne donne rien à personne. Personne ne m'a fait de cadeau. Ce que j'ai, je l'ai conquis par du travail et de la sueur et l'aide de mes coéquipiers.
Juan (défenseur du Brésil) On a bien commencé avec le 1-0, mais après on a reculé et on a un peu souffert. Après le 2-0, on a encore reculé. Mais, après l'exclusion, on a contrôlé complètement la rencontre et on a marqué un nouveau but. Les Ghanéens ont beaucoup tiré au but mais de loin ou au centre du but. On ne voulait pas les laisser s'approcher du but et se retrouver face à Dida. Mais marquer un but de loin à Dida, c'est difficile. Il faut maintenant penser au prochain match.
Kaka (milieu du Brésil) On a passé le Ghana, maintenant on est en quarts. On y pense déjà. Les Ghanéens m'ont laissé quelques souvenirs (il montre ses jambes, ndlr) mais l'arbitre a bien contrôlé la rencontre et favorisé le football. Tous les adversaires se préparent bien et cela n'a pas été aussi facile qu'on le croit. On va essayer de faire le maximum en quarts. Il n'y a plus que trois matches avant le titre.
Ze Roberto (milieu du Brésil, homme du match) Le Brésil continue sa route. On a péché par moments mais Dida a très bien joué. Mais, globalement, on a bien joué, on a eu de nombreuses occasions de buts, on en a raté beaucoup. Mais on est content. On traverse un excellent moment, et on est prêt pour la suite. Sur mon but, j'ai remercié le Seigneur de me donner cette joie. C'est mon premier but en sélection. Je vois que les gens, les supporteurs, m'apprécient de plus en plus même si il y a plus d'attention pour les attaquants. C'est normal mais cela ne me préoccupe pas. Moi, je veux être champion du monde.
Juninho (milieu de terrain du Brésil) J'ai participé à un autre match, et j'en suis très heureux. Le Ghana a réussi à nous mettre en difficultés par moments mais l'équipe a bien réagi. On a marqué trois buts et c'est pas mal. Le but de début de match nous a bien facilité les choses. Maintenant, il n'y plus que huit équipes en lice et ce sera de plus en plus dur. Entrer en jeu c'est toujours plus difficile que de jouer titulaire car vous n'êtes pas dans le rythme, mais je suis content. France ou Espagne, je ne sais pas, mais ce sera un adversaire difficile.
Roberto Carlos (arrière gauche du Brésil) Le match a été un peu bizarre, cela a donné 3-0 mais cela aurait pu être 6-1. La sélection a bien joué. On a bien contrôlé le match quand il le fallait en faisant circuler le ballon, en maîtrisant le jeu. On donne la même importance à chaque match. On veut les gagner tous. Et, pour le moment, on gagne. Les adversaires ne gagnent pas contre nous, parce que nous pratiquons le meilleur football du monde, nous sommes la meilleure équipe du monde. On travaille beaucoup pour cela. L'équipe progresse et cela va de mieux en mieux. On joue de la même manière contre toutes les équipes, que ce soit la France ou l'Espagne.
Ronaldinho (Brésil) Le Brésil s'améliore de match en match. On était un peu fatigué mais on a mis trois buts. Toutes les rencontres sont des finales et cela va devenir de plus en plus dur. Le but viendra à l'heure voulue. Je travaille pour cela. L'important c'est qu'on gagne. On est en quarts de finale. C'est difficile de jouer car tous nos adversaires essayent avant tout de nous empêcher de jouer. Mais, nous sommes préparés à tout y compris au pire. Lors des prochains matches, il faudra être encore plus concentré pour ne pas laisser de chances en contre-attaque à nos adversaires. Espagne ou France ? Ce sera un match serré et quel qu'en soit le vainqueur, il faudra faire attention, ce sera un rival très dangereux. Les deux jouent très bien au football, sont techniques et ont des caractéristiques qui rappellent le Brésil. L'Espagne a peut être plus de force physique avec des attaquants qui utilisent beaucoup les ballons aériens.
Ratomir Dujkovic (sélectionneur serbe du Ghana) Je félicite le Brésil, qui est plus que jamais favori pour le titre, puisqu'ils ont gagné contre le Ghana ! Ils doivent devenir champions du monde. Je suis un peu déçu par le résultat parce qu'on a eu plus de possession de balle que le Brésil, mais cela ne sert à rien sans but. Face au Brésil, si vous baissez votre attention quelques secondes, vous êtes fini. Je suis fier de mes joueurs, car ils ont perdu contre le champion du monde en titre, il n'y a pas de honte à ça. C'est la première fois que je me fais expulser de ma carrière.
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