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SPORTS - ACTUS

VIP-Blog de sportsactus
  • 132 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 24/04/2006 07:40
    Modifié : 10/07/2006 16:46

    Garçon (0 ans)
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    Coupe du Monde 2006

    28/06/2006 11:02



    Quel bonheur !

    Quel bonheur !

    Plus d'infos

    Au terme d'un match énorme, l'équipe de France a battu l'Espagne (3-1) et s'est qualifiée pour les quarts de finale. Menés au score, les Français ont trouvé la force de revenir avant de prendre l'avantage sur une tête rageuse de Patrick Vieira en fin de rencontre. Et maintenant, le Brésil !

    FRANCE - ESPAGNE: 3-1
    Buts: Ribery (41e), Vieira (84e), Zidane (92e) pour la France - Villa (28e, sp) pour l'Espagne

    Hanovre n'aura finalement pas été le terminus de la génération Zidane. Mais le lieu de la renaissance de l'équipe de France. D'une nouvelle naissance même. Alors que les Espagnols promettaient l'enfer et une élimination aux Tricolores, les Bleus et leur "équipe de vieux", dixit Domenech, ont prouvé qu'ils avaient encore les jambes et la possibilité de fesser les jeunes présomptueux. Et, grâce à leur expérience des grands rendez-vous, associée à une envie qui ferait pâlir bien des juniors, ont réussi à écrire une nouvelle page de leur glorieuse histoire. Une histoire qui pourrait bien s'écrire une nouvelle fois en majuscules. Six ans après le titre européen, huit ans après la Coupe du monde, l'équipe de France peut de nouveau bomber le torse.

    Première période : Ribéry au bon moment

    Au football galopant des Ibères, l'équipe de France comptait répondre par son expérience et un 4-4-1-1 laissant le seul Thierry Henry en pointe mais offrant aux Tricolores une assise défensive des plus solides. Les minutes initiales ressemblent à une partie d'échecs dans laquelle les joueurs hésitent à avancer leurs pions. Si la Furia Roja a le ballon, les courses et les passes sont plus souvent latérales que dans la profondeur. Du coup, seul un coup franc non cadré de Pernia fait passer un début de frisson dans le dos des Français (5e).

    Des Français qui jouent bas et partent de loin. Sur une récupération et une ouverture de Zinedine Zidane, Franck Ribéry prend le couloir droit, centre vers Thierry Henry. Le cuir est repoussé vers... Zidane qui, un peu court, ne peut finalement reprendre (16e). Les Tricolores sont en place. Zidane est bien en jambes et récupère bon nombre de ballons. C'est d'ailleurs sur l'une de ses inspirations que les Français se créent leur meilleure occasion de la première période. Parti sur le flanc droit, Henry voit Ribéry et Vieira filer dans l'axe. Le Gunner centre à ras terre. Mais ni le Marseillais ni le Turinois ne parviennent à pousser le ballon vers la terre promise (23e).

    Nullement en danger, les joueurs de Raymond Domenech vont pourtant craquer les premiers. Sur un corner espagnol, Pablo est victime d'une faute de Lilian Thuram. Le recordman des sélections (118) marche sur le pied du défenseur. M. Rosetti n'hésite pas et désigne le point de penalty. David Villa se présente face à Fabien Barthez et, d'une frappe croisée et superbement ajustée, réussit ce que Raul n'était pas parvenu à faire il y a six ans (1-0, 27e). Les quarts de finalistes du dernier Mondial se retrouvent en position favorable. La physionomie du match évolue. Obligés de faire le jeu, les Bleus se heurtent à la vivacité et au pressing des Ibères. Et les longs ballons se terminent souvent par un drapeau levé en raison du positionnement souvent aléatoire de Thierry Henry.

    C'est d'ailleurs une nouvelle fois en position de hors-jeu que Thierry Henry voit Franck Ribéry filer au but à la suite d'une ouverture de Patrick Vieira. Ne faisant pas action de jeu et le montrant au juge de touche, le Gunner suit des yeux le duel Ribéry-Casillas. Malheureux dans la finition depuis ses débuts internationaux, le Marseillais rattrape le coup en crochetant le portier espagnol. Sa finition du gauche est très limite mais suffit à faire trembler les filets (1-1, 42e). Les Bleus restent en vie.

    Seconde période : Le bonheur au bout du chemin

    Moralement, la France est regonflée au retour des vestiaires. Et se crée la première occasion de la seconde période. Sur un caviar de Zizou, Malouda prend la poudre d'escampette mais, victime d'un rebond haut, est obligé de reprendre en extension. Iker Casillas réussit une belle parade (52e). Insatisfait du rendement de son équipe, Luis Aragones change ses batteries et renforce son milieu de terrain. Joaquin et Luis Garcia remplacent Raul et David Villa (54e).

    L'effet n'est pas immédiat. Mais les Espagnols, s'ils n'inquiètent pas Barthez, ont beaucoup de facilité à atteindre les trente derniers mètres. Et, sur centre tendu de Sergio Ramos, ont le malheur de tomber sur un Willy Sagnol impeccable (61e). Si l'arrière garde tricolore est impeccable, celle des champions d'Europe 1964 n'est guère rassurante. Mais de moins en moins inquiétée alors que Fabien Barthez voit Luis Garcia tenter sa chance de la tête (68e) et Joaquin tirer du gauche (79e). Les deux fois, le ballon file à côté. Comme la majeure partie des frappes tentées en seconde période. Entré en jeu, Sidney Govou connait le même sort sur un excellent service de Ribéry (81e). On file droit vers la prolongation...

    Pourtant, les dix dernières minutes vont être fabuleuses pour les Bleus. Sur un coup franc de Zinedine Zidane, le ballon est dévié et retombe sur la tête de Patrick Vieira. Seul au deuxième poteau, "Le Long" reprend et profite de la déviation de Sergio Ramos, qui prolonge le cuir dans son propre but (2-1, 84e). Les Bleus sont quasiment au paradis. Ils y sont définitivement sur un contre mené de main de maître par Zinedine Zidane. Arrivé dans la surface, le Maestro efface Carles Puyol d'un crochet ravageur et, du droit, envoie l'équipe de France à Francfort, où elle affrontera le Brésil pour des retrouvailles dont on rêvait. Samedi, ce sera une réalité.

    L'HOMME DU MATCH : Patrick Vieira (France)

    Dans la lignée de sa performance face au Togo. Comme face aux Eperviers, il rentre aux vestiaires avec un but et une passe décisive (sur le but de Franck Ribery). Evidemment, l'histoire retiendra son but, inscrit d'une tête rageuse avec la complicité de Sergio Ramos à cinq minutes du terme. Mais il n'avait pas attendu cet instant pour confirmer son retour en très grande forme. Son abattage, sa présence physique, sa solidité donnent un tout autre visage aux Bleus. Dommage qu'il ait écopé d'un carton jaune.

    LA DECLA : Raymond Domenech (France)

    "Cela a été surtout dur pour eux, même si on a eu une ou deux situations chaudes. Cela a été un match admirable à tous les niveaux, de courage, de capacité de réaction, de solidité, d'intelligence, de lucidité et de patience. On a une équipe de vieux, mais on sait être patient. Les jeunes s'essoufflent plus vite en général. Tous ceux qui étaient discutés... Patrick Vieira était décrié, Zizou ne devait pas jouer ce match là... Qu'on puisse poser simplement la question pour moi était un drame, mais c'est comme ça. Et avec notre petite équipe de vieux on va continuer à avancer ensemble. Maintenant, on a quelque chose d'exceptionnel à jouer. Le Brésil, c'est ce que disaient les joueurs dans le vestiaire: c'est pour ces matches-là qu'on vit dans le football, parce qu'il y a des émotions exceptionnelles. Et, ce soir, il y en a eu une et il y en a une autre qui arrive."


    La réponse de Zidane 

    La réponse de Zidane

    Alors que l'Espagne voulait le "mettre à la retraite", Zinédine Zidane a répondu présent sur le terrain et a mis l'Espagne en vacances. A 34 ans, le meneur des Bleus, un brin remonté, a prouvé qu'il n'avait rien d'un retraité. Un autre rendez-vous symbolique l'attend désormais face au Brésil.

    "Au revoir Zinédine Zidane, au revoir Zinédine Zidane" , en français dans le texte... L'impressionnante délégation espagnole présente dans les tribunes du Niedersachsenstadion n'a pas réservé un accueil très chaleureux à Zidane. Une sorte d'écho des supporters au quotidien Marca qui avait titré : "On va mettre Zidane à la retraite" quelques jours avant ce choc. Un mélange d'arrogance et de crainte pour le célèbre numéro 10. Sifflé dès l'échauffement et la présentation des équipes, comme le sera plus tard la Marseillaise, celui qui a tant donné pour le Real Madrid n'a pourtant pas esquissé la moindre réaction. Déjà avant d'entrer sur le terrain, il avait à peine jeté un regard à Raul, son compère Madrilène. A peine une accolade au moment de l'échange des fanions.

    Car Zidane a réservé sa réponse pour le terrain. Et celle-ci fut la plus belle possible. Dès le début de match, l'Espagne a compris que ZZ n'était pas venu en Allemagne pour faire sa tournée d'adieu mais bien pour diriger les Bleus. Plus motivé que jamais après la frustration née de France-Togo, qu'il avait suivi sur un écran de contrôle dans les vestiaires, Zizou mordait dans tous les ballons. Pas de doute, sa suspension a finalement été un mal pour un bien et ses neuf jours de repos lui ont permis de poursuivre cette montée en puissance qu'il affiche depuis le début du Mondial. Placé beaucoup plus haut qu'à l'accoutumée, derrière Henry, il n'a eu de cesse de provoquer.

    "Au revoir Zinédine Zidane"

    Rassuré physiquement, c'est surtout psychologiquement que Zidane a influencé les Bleus. "On ne l'a jamais trouvé aussi détendu. Il était bien, prêt et serein. Il dégageait de lui une grande confiance, raconte Domenech au sujet de cette journée qui devait être spéciale pour l'Espagnol d'adoption. Je crois que ça a rejailli sur les uns et les autres. Etre mené 1-0 contre cette équipe, se dire que ça va être difficile et revenir, c'est grâce au climat de confiance dans lequel ils ont baigné toute la journée. A un moment donné, je me suis même demandé s'ils n'étaient pas un peu trop sûrs d'eux. Mais ils étaient sûrs d'eux. C'était même frappant par rapport à ce que l'on avait pu vivre".

    Après le penalty de David Villa, c'est lui qui a remotivé ses troupes et les a incités à continuer d'aller de l'avant. Alors que Raul, le jour de ses 29 ans, quittait la pelouse d'Hanovre (54e), Zidane avait encore de l'énergie à revendre pour délivrer le coup franc à l'origine du but de Vieira (83e) avant d'inscrire le troisième but tricolore après une dernière chevauchée fantastique (93e). Sans pitié, il a fusillé son "ami" du Real Iker Casillas comme aux plus belles heures. "Je suis vraiment content pour Zizou parce que c'est un de ses derniers matchs et sur le terrain il nous a fait du bien. J'espère qu'il va remarquer bientôt", se réjouit Franck Ribéry qui, lui, a ouvert son compteur but chez les Bleus.

    "Pas mal pour un mec de 72 ans "

    Dans le camp français, l'heure est donc aux règlements de compte. "Comme je l'avais dit, nous on avait Zizou et eux ils ne l'avaient pas. Il arrête sa carrière, il faut qu'il arrête sur une bonne note et c'est bien parti", chambre à son tour Eric Abidal. Même son de cloche du côté de Domenech : "On sait tout ce dont il est capable. Il l'a encore prouvé". "Ce troisième but, c'est un beau symbole. C'est pas mal pour un mec de 72 ans", ironise quant à lui Willy Sagnol pour répondre à la presse espagnole selon laquelle ZZ était fini. Même dans les paroles de Luis Aragones, on sent un début de mea culpa. "Il y a de très jeunes joueurs dans notre équipe qui doivent prendre des leçons de matches comme celui-là", avoue à demi-mot le Sage.

    Pourtant, dans les rangs des supporters espagnols, rencontrés au hasard d'une rue quelques minutes après le coup de sifflet final, les avis sont moins tranchés. "Il a mal joué, comme le Real Madrid durant toute l'année", se défend un Espagnol sans doute supporter du FC Barcelone. "Ca reste un joueur très respecté en Espagne. Sa femme est originaire d'Almeria, il veut vivre en Espagne et travailler pour le Real. Mais un joueur de ce talent doit jouer mieux que ça", insiste un de ses compatriotes. Mais, en insistant un peu, les langues se délient. "Zidane, c'est un crack. Et un crack répond toujours présent dans les moments importants", finit par avouer un aficionado de la "Furia Roja".

    Zidane : "Ca n'est pas pour cette fois"

    Zinédine Zidane, lui, n'a pas attendu pour répondre aux critiques. Fait rare, il s'est même autorisé un bref passage en conférence de presse pour mettre les choses au clair. "Ce n'était pas encore mon jubilé. J'ai envie de dire aux Espagnols, parce qu'ils nous ont assez chambré là-dessus, que ça n'est pas pour cette fois. L'aventure continue", a lâché le champion du monde. Mais Zidane n'en dira pas plus sur son cas personnel et ce troisième but qui a fait taire d'un coup tous les supporters espagnols qui le sifflaient en début de match. Les règlements de compte en public, ça n'est pas le genre de la maison.

    Zidane a préféré "s'attarder" sur l'équipe de France. "Je n'ai jamais pensé à mon truc (la possibilité que ce soit son dernier match, ndlr). Ce qui est important, c'est juste d'avoir gagné ce match", insiste-t-il. "On est content, on avait préparé ce match de la meilleure des façons. On n'avait pas envie que s'arrête. Il y a une envie collective qui s'est crée. On avait envie de continuer. C'est ce qu'on a fait, et on l'a bien fait. On avait envie de montrer que peut-être le premier tour n'était pas facile, mais ce soir on a démontré qu'on avait un bon groupe et qu'on voulait aller beaucoup plus loin". Car un prochain rendez-vous particulier l'attend samedi face au Brésil. "C'est un bon souvenir pour nous, on essaiera de le préparer de la même façon C'est un quart de finale, il faudra le jouer", conclut-il simplement. Et 1, et 2, et 3-0 ?





     

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